Les jeux érotiques en arcade, partie 1 : le Mah-Jong

Ce sont les plus nombreux, et pour cause : ce style permet toutes les extravagances, tant au niveau de l'aspect graphique (et une poitrine en apesanteur, une !) que de la mise en scène ou du scénario.

VOILA un jeu bizarre...en voyant l'écran-titre, le doute nous étreint : ils ne vont quand même pas nous faire un jeu érotique pédophile ! Et bien non (quand même !) mais pas loin : vous commencez par affronter un bébé, qui grandit à chaque manche gagnée pour devenir une jeune fille, puis une jeune femme... elle ne se dévêt pas, mais quand même, attendre qu'un bébé grandisse pour pouvoir fantasmer dessus, c'est carrément malsain.

Sans commentaire...

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Ahhh, voila un titre intéressant. Tout d'abord, il tourne sur le System 16 (comme Altered Beast par exemple), sans pour autant être un jeu Sega. Ensuite, c'est le premier jeu du genre où votre personnage est incarné : vous êtes dans la peau d'une héroïne typique de la fin des années 80 (genre pré-Sailor Moon), et vous avez pour mission de mettre à oilpé plein de nanas. Car oui, Sukeban est également le premier jeu scénarisé ! Enfin, les développeurs sont des petits malins : quand on perd une manche, l'adversaire ne se rhabille pas (vil procédé s'il en est) : c'est l'héroïne qui, bonne joueuse, se dévêt. Quoiqu'il arrive, le joueur peut donc se rincer l'oeil. Un jeu à marquer d'une culo..pierre blanche !

Le principe est rigolo, puisque vous affrontez des clones d'héroïnes d'animés, avec entre autres Creamy, Nausicaa et Madoka de Orange Road (alias Max et Cie) ! Le jeu n'est pas trop mal et est apparemment scénarisé. Evidemment tout ceci n'est absolument pas officiel, mais très rigolo, quoiqu'un peu déstabilisant.

Enfin un peu d'originalité ! Finis les hôpitaux et autres pensions de jeunes filles, place à l'Heroic Fantasy !  Vous incarnez au choix un clone de Guts (Berzerk), DS (Bastard) ou un héros standard, et devez délivrer votre princesse. Vous vous déplacez sur une carte, mais évidemment, votre progression est entravée par des soldats. Tous de sexe féminin bien sûr... Il semble que ce jeu possède un aspect RPG (chaque personnage possède des caractéristiques qui lui sont propres), mais à moins de parler la langue de Toriyama, vous êtes obligé de passer à côté. De plus, il est dommage de devoir se refarcir les mêmes combats lorsqu'on revient sur ses pas.

Le scénario est traité comme un manga.	La carte du monde.
Mais-euh, on avait dit pas les fringues-euh !	Le deuxième volet est bien moins stylé.

Le deuxième épisode est par contre une déception. Le principe du jeu reste le même mais les graphismes sont beaucoup moins stylés. A moins que le "scénario" ne soit meilleur (et que vous parliez le japonais), aucune raison de préférer celui-ci à son prédécesseur.

Encore un jeu au contexte original, puisque  vous partez en guerre... pour délivrer votre petite amie. On a rarement vu prétexte plus stupide. Quoique... Bref, vos armes sont des tuiles de mahjong, et toutes vos ennemies sont bien entendu des jeunes femmes peu frileuses. Le jeu est jouable est plutôt beau. Un bon choix donc, en particulier pour les military otakus !

Ah ! Tu crois qu'un canon de cette taille m'impressionne ?	Mouais, pas très règlementaire cet uniforme...

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Dans le premier jeu, un vil individu (vous, donc) s'en prend à de jolies demoiselles. Apparemment la partie de Mahjong symbolise le combat entre votre bonne et votre mauvaise conscience (qui est assez mimi je dois dire). Et la mauvaise gagne, ouais ! Un des rares jeux du genre où les donzelles subissent réellement vos assauts, sans être consentantes d'ailleurs...mais la morale est sauve, puisque vous finirez puni pour vos actes ! Par contre aucune trace d'une Sailor.

Plus qu'à une tuile de la victoire !	Quand je vous disais que le petit démon est mimi...
Comment jouer les pervers dans le métro en quatre leçons. Chiche ?	Bien fait !

Dans sa préquelle, Bishoujo Janshi Pretty Sailor 18-Kin, par contre, on n'est pas trompé sur la marchandise : vous affrontez vraiment des clones des justicières de l'amour et de la justice ! Les garçons qui piquaient les mangas de leur petite soeur pour mater les micro-jupes des collégiennes ont enfin un média qui s'adresse directement à eux. Et pour peu qu'on connaisse mal le manga original, on s'y croirait presque. Entre deux parties, un petit jeu permet de gagner des bonus qui vous facilitent la vie. Ce système de mini-jeux se démocratisera par la suite.

Comme d'hab', un dialogue précède l'affrontement.	Ouiii, j'ai gagné, à poil !!!
Un petit jeu d'observation permet de gagner des bonus.	C'est bizarre, je n'ai pas ce genre de souvenir des cours d'athlétisme...

Ces deux jeux sont assez bons à vrai dire ; graphismes chatoyants, jouabilité honnête, bonne ambiance sonore.  En plus ils sont plus coquins que la moyenne. Et bien quoi, c'est un critère important pour un jeu érotique, non ? Attention cependant, la difficulté est très élevée, il vaut donc mieux être un habitué des jeux de Mahjong.

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Le chara design et la musique sont très agréables, et la jouabilité est parfaite...en plus le jeu est très animé. Alors certes il n'est pas très original, mais une telle qualité dans la réalisation n'est pas si courante. Dommage qu'il n'y ait que deux filles à affronter. Une valeur sûre néanmoins.

Le jeu a une suite, sortie en 1997. La réalisation est originale, puisque l'ensemble de l'écran est animé ; les parties se déroulent dans un bar dont le décor est balayé en permanence par la caméra, et il n'y a aucune interruption entre les phases de jeu et celles d'effeuillage. Mis à part cette originalité, le jeu est très classique, et un peu moins sympa que le premier opus à mon goût. D'autant qu'avec ce décor mobile, il est un peu difficile de se concentrer.

Super Real Mahjong P2 (1987) : attention, cascade : l'écran titre est vraiment animé, et on voit les joueurs vraiment saisir leurs tuiles. Sinon RAS, si ce n'est que les tuiles, moches comme tout, rendent le jeu bien pénible.


Super Real Mahjong P3 (1988) : les filles sont plus animées (et se rhabillent quand vous perdez, rhhhaaaa). Le jeu est bien plus lisible, mais pourquoi toutes les tuiles sont -elles orange ?


Super Real Mahjong PIV (1993) : Un bond qualitatif impressionnant ! Si seulement toutes les suites pouvaient en apporter autant ! Plus beau, plus jouable, plus tout, PIV est réellement animé et introduit deux éléments : la maison pleine de filles allergiques au tissu, et l'humour ! Les têtes des filles lorsqu'elles perdent sont rigolotes comme tout, à défaut d'être originales, et le joueur n'est plus seulement considéré comme un pervers solitaire, mais comme un être capable d'avoir du recul. Et ça, ce n'est pas rien. Le jeu est rythmé, sans aucun temps mort (même en cas de Continue), et la petite musique d'ambiance est bien sympa.


Super Real Mahjong PVII (1997) : Ambiance feutrée pour ce nouvel épisode. La petite maison dans la lingerie est devenue une école avec tout plein de filles, et on retrouve avec plaisir les poncifs des années 90 : intello adepte des porte-jaretelles, jeune fille en fleurs et en sous vêtement froufrouteux, tout y passe. La fin de cette décennie marque l'essor des jeux volontairement cliché, et c'est assez rafraichissant, d'autant que le jeu est encore plus beau (même si le chara-design est parfois bizarre), jouable et dynamique qu'avant. Bonne pioche que cette série !

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Taisen Hot Gimmick (1997) Taisen Hot Gimmick Kairakuten (1998) Taisen Hot Gimmick 3 Digital Surfing (1999)

Cette courte série se distingue des autres jeux du genre sur deux points  tout d'abord, nous la devons à Psikyo, société davantage spécialisée dans les shoot'em up (Gunbird, c'est eux !). Ensuite, le joueur a le choix de ses actes : agirez-vous comme un gentleman en n'obligeant pas les filles à se dévêtir, ou bien leur ferez-vous payer chèrement leur défaite ? Si vous optez pour la première solution, vous obtiendrez des adversaires cachées. Dans le second, vous pourrez vous rincer l'oeil plutôt convenablement.

Martelez le bouton N pour dévoiler ses atouts...	Prenez le temps de regarder le chien, ses poses sont tordantes.
Pratique ces panneaux, pas besoin de Kirby !	Vous les reconnaissez ?

Comme vous pouvez le voir, le style graphique est agréable. De plus les filles sont nombreuses, et possèdent leur propre thème musical. La difficulté est progressive et jamais insurmontable, alors tentez le coup ! A noter : le jeu est en double écran par défaut (mode deux joueurs oblige), il faut modifier les options graphiques pour passer à un seul.

Les deux premiers épisodes sont quasiment identiques, seules les filles changent. Le troisième est un peu différent, puisque il reprend l'interface d'un PC, et vous déshabillez des filles virtuelles. Moins sympa que les autres à mon goût.

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G-Taste Mahjong (2002)

G Taste est probablement à la fois le plus glamour et le plus barré des jeux de cette sélection. Contrairement à bon nombre de ses confrères, il se joue joystick et non pas au clavier, ce qui lui permet d'être jouable avec n'importe quelle borne générique.

Bon, je vous passe le scénario, de toute façon je ne parle pas japonais (si c'est votre cas vous pouvez toujours lire le manga hentai d'où il est tiré) et il ressemble aux canons du genre : une espèce de secrétaire cochonne à lunettes  vous invite à défier au Mah-Jong des infirmières et autres serveuses déguisées en soubrettes (ou l'inverse), et à les dépoiler en cas de victoire. Notez qu'on ne sait toujours pas où elle trouve son intérêt là-dedans, ni ce que les filles gagnent en cas de victoire, mais bref.

A vous de choisir. Attention, je crois que la poitrine de Yuki va exploser.	La secrétaire cochonne vous donne des conseils durant le jeu.

Un peu à la manière de Jan Jan Symasio, G-Taste propose tout un tas d'assistances, comme un défilement automatique des pièces en cas de Reach ou un freeze de la partie quand vous avez la possibilité de faire un coup spécial. En cumulant des points vous pouvez également acheter des magies pour vous faciliter la vie.

Le jeu est vraiment très agréable techniquement, en particulier grâce à ses tons chauds, son chara-design un peu particulier (on dirait que les filles font toutes 1m90) mais soigné et ses musiques qui semblent tout droit tirées d'un bar de jazz.

Mais surtout, surtout, l'atout principal de G Taste, ce sont les illustrations des filles. Car vous aurez non pas droit à une ou deux images salaces, mais à plusieurs vignettes à la manière d'un manga, qui se chevauchent et rendent les effeuillages bien dynamiques.

Han, je m'ai tordu la chewille, et en plus ma culotte est transparente, c'est trop pas de chance !!	Et encore vous n'avez pas les petits effets d'animation qui vont avec !

Mais je dis effeuillage, c'est un peu précipité, puisque ce n'est pas systématiquement le cas. En général vous devrez vous contenter de tenues affriolantes piochées dans les fantasmes des mâles japonais, comme le bunny ou la jeune femme nue dans une chemise d'homme. Mais si vous voulez, vous pouvez laisser les jeunes femmes complètement habillées et vous contenter de les humilier, et c'est là qu'on tombe dans le grand n'importe quoi.

Séquence de bondage entre infirmières (voir le gif animé), balade dans la rue avec une jupette ras la salle de jeu, chute malencontreuse dans un restaurant bondé avec vue directe sur le string ou -très fort - orgasme en pleine rue à cause du mode vibreur des téléphones mobiles alentours (véridique !!!), les situations rencontrées, si elles sont censées émoustiller le mâle nippon, déclenchent plutôt ici l'hilarité. Ah, la beauté des différences culturelles....

No comment...	La secrétaire cochonne donne de sa personne pour vous aider, même si elle en rougit un peu.

Le jeu est assez facile si on recourt aux bonus, et même sans la difficulté est loin d'être insurmontable, il s'agit donc d'un bon titre pour débuter. Notez que vous ne pourrez pas tout voir en une seule partie, que ce soit au niveau du choix des filles ou de celui des "sévices", et que si on affronte la matronne à la fin du jeu, je n'ai pas réussi à la faire se dévêtir ni rien. Je suppose qu'il faut remplir des conditions spéciales pour cela.

Bref, G Taste fait partie des meilleurs crus du genre, et en plus de vous flatter la rétine il vous promet une bonne partie de rigolade, alors n'hésitez pas un instant !

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Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais du premier épisode : à l'époque il s'agissait sans aucun doute du meilleur jeu de Mah-jong érotique, en particulier pour les débutants. Et bien Janjan 2 est tout aussi bon. Le joueur est encore un peu plus assisté (idéal quand on maîtrise mal les règles du jeu), et l'ambiance est toujours aussi bonne. Petit regret : les scènes d'effeuillage sont un peu moins animées, puisque dorénavant vous observez une image fixe à travers un objectif d'appareil photo. Ceci dit, le fait que l'on puisse enfin affronter la manager perverse est une vraie compensation. Mon coup de coeur personnel.