Les consoles portables

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Concurrence futile

 

La "Rolls" des portables 

 

En 1990 NEC sort la PC-Engine GT, une version portable de la PC-Engine sortie 3 ans plus tôt. Cette console aussi possédait un écran couleur rétro-éclairé, un nombre conséquent de piles (6) pour la faire fonctionner, et une autonomie médiocre (3 heures). Ses deux particularités qui lui valurent son surnom de Rolls des consoles sont : le prix de la bête (249,99$) et sa puissance, équivalente à une PC-Engine qui est, grossièrement, une 8-bit camouflée en 16-bit. Une autre grande particularité pour cette console, plus glorieuse, est l'utilisation des HuCard de Hudson Soft la rendant compatible nativement avec les jeux PC-Engine (utilisant ce même support)  même si le système de sauvegarde n'est pas supporté (ce qui explique la présence de mots de passe dans certains jeux malgré la possibilité de sauvegarde). Le prix avec le temps est passé à 199,99$ mais cela ne suffit pas à vendre la console qui vit sa production se finir en 1994 avec 1,5 millions d'exemplaires vendus. D'autres problèmes survenaient surtout avec les RPG de la PC-Engine, les jeux étant fait pour être joués sur un téléviseur, cela provoquait des problèmes de lisibilité. aux États-Unis cette console est nommée Turbo Express, et la PC-Engine elle : TurboGrafx-16 .

 

Megadrive portable

 

La Sega Nomad sortie en 1995 sur le marché nord américain, cette console au poids de 440g (sans batterie ni cartouche) est une console portable permettant de lire les jeux de Megadrive, le poids de 77g de la cartouche additionné au poids de la machine et des piles la rendait plus lourde de 67g par rapport à la Microvision de MB, elle permettait de jouer à 5 grâce à un adaptateur et des manettes. La console fut vendue à 1 million d'exemplaires seulement, ce fut le dernier essai de Sega sur le marché des consoles portables.

 

 

La monochrome tardive

 

En 1998, SNK se lance dans le marché des consoles portables avec sa Neo Geo Pocket, contrairement à la PC-Engine GT cette console est une vraie 16-bit, sa particularité étant son écran monochrome. La console fut un échec, seulement 366 508 unités furent vendus. Vendue seulement au Japon et à Hong-Kong, la console n'a véritablement vécu qu'un an étant donné que plus aucun jeu ne fut développé dessus à cause de la sortie de la Neo Geo Pocket Color, seconde édition de la console. Même si la ludothèque de jeux créés pour cette première édition est extrêmement faible, les acheteurs de la console ne furent pas délaissés étant donné qu'ils pouvaient jouer aux jeux de la Neo Geo Pocket Color sur la console monochrome, excepté certains jeux comme notamment Sonic Pocket Adventure. La fin de sa production est datée à l'an 2003, soit 4 ans après la sortie de sa successeure. 

 

 

Petite évolution, plus de succès

 

La Neo Geo Pocket Color, évolution de la Neo Geo Pocket sortie un an plus tôt, possède cette fois un écran en couleur, et pouvait aussi se connecter à la Dreamcast, dernière console de Sega, grâce à un câble. Elle était rétrocompatible avec la ludothèque Neo Geo Pocket (soit 10 jeux). Sa ludothèque fut bien plus fournie, avec par exemple Metal Slug : 1st mission, Sonic Pocket Adventure, Metal Slug : 2nd mission et les SNK Vs. Capcom. La console se vendue à environ 1,7 millions d'exemplaires et sa production s'arrêta en 2001, suite à la fermeture de SNK un an plus tôt. Suite au rachat de la marque par Azure, les ventes se vinrent stoppées en Amérique et en Europe. Les filiales européennes et nord-américaines rachetèrent donc les stocks restants. Ces derniers furent vendus en Asie, où la console était très populaire, et la production de la console se termina. 

 

 

Une fonctionnalité attendue

 

Nintendo créa la Game Boy Color (abrégée en GBC) suite à un vrai besoin de renouvellement de sa Game Boy, qui ne possédait qu'un écran monochrome à l'heure, la couleur allait redonner un souffle nouveau à la console. En fin d'année 1998, la Game Boy Color sortie des usines, elle était 2 fois plus rapide que la Game Boy et rétro-compatible avec le gros bloc gris de Big N qui, lui, pouvait faire tourner certains des jeux GBC; Plus précisément les cartouches noires, dorées et argentées. Les jeux uniquement compatible GBC étaient contenus dans des cartouches transparentes. Son prix était de 69,99$ soit 20$ moins cher que la Game Boy à son lancement. La ludothèque de la Game Boy Color est de 450 jeux, ce qui est énorme pour une console portable à cette époque. Son jeu le plus vendu fut Pokémon Or et Argent sortit en 1999-2001.

 

 

 

 

 

Une concurrente vraiment peu glorieuse 

 

 

 En Septembre 1997, la Game.com de Tiger Electronics sort. La console cible un public plus âgé que ses concurrentes, au vu du flop de l'appareil le ciblage fût mauvais (300 000 unités vendus). La console possède un écran tactile ainsi qu'un stylet, deux ports cartouche et la possibilité de se brancher à un modem (la seconde version n'aura qu'un seul port cartouche). Sorti 8 ans après la Game Boy, elle n'aura donc pas eu le moindre succès sûrement dû à la qualité douteuse de ses jeux. Mention à Sonic Jam et Resident Evil 2, des versions extrêmement diminués des versions sur console de salon.

 

 

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