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Ninja Baseball Batman
(1/1)- Nom : Ninja Baseball Batman
- Editeur : Irem America
- Support : Arcade
- Année : 1993
- Genre : Beat'em all
- Joueurs : 1-4
Au vu de ce titre, on pourrait croire que les petits gars de chez Irem manquent de scrupules. Car distribuer aux USA un jeu dont le titre comprend les mots "Ninja", "Baseball" et "Batman" pourrait relever du même procédé que celui des distributeurs de films des années 80 du genre "Kung Fu Ninja contre Rambo Terminator" qui, tout en ratissant large, bénéficiaient du manque d'attention du gogo de base qui croyait acheter un bon film en tendant la VHS à un commerçant rigolard.
Sauf que là, non. Non, car Ninja Baseball Batman n'est pas un jeu cheap codé à la va-vite pour profiter d'une mode quelconque, mais un vrai beat'em all paufiné comme il faut et éminemment parodique.
À tout représentant du genre son scénario pourri : une sorte de relique en or représentant un joueur de baseball a été dérobée, et l'équipe des Ninja Baseball Batmen doit en récupérer les différents éléments. Pour ce faire, ils devront parcourir les USA et affronter des ennemis plus loufoques les uns que les autres et qui appartiennent tous au même univers : le macramé.
Et non, je vous ai bien eu, en fait tous les ennemis viennent du monde du baseball, et vous devrez taper sur des battes, des balles et autres gants qui se déclinent en différentes versions selon les environnements traversés. Et quel type de héros est le plus à même de vaincre cette horde de vilains, si ce n'est un ninja joueur de baseball ? Et bien quatre ninjas joueurs de baseball, pardi !
A l'instar des Tortues Ninja, nos héros se comptent en effet sur les doigts de la main d'un yakusa, et possèdent leurs caractéristiques propres : José est le plus équilibré, Ryno le plus rapide, Roger le plus costaud et Straw a la meilleure allonge.
Mon conseil : optez pour le puissant Roger, qui n'est pas si lent qu'il en a l'air.
Nos ninjas ont à leur disposition une palette de coups conséquente, avec enchaînements, projections, deux coups différents en pleine course (un pour faire le ménage et un pour préparer un enchaînement) et deux coups spéciaux en cas de coup dur. Sans compter les objets qu'ils peuvent ramasser, comme (oh surprise) les balles et bases, bien pratiques pour faire le ménage.
Si je vous ai dit que le jeu est parodique, ce n'est pas pour rien ; d'abord, avant chaque stage une carte illustrant votre progression s'affiche, comme dans les jeux Capcom. Toujours du côté de Capcom, (Cadillacs and Dinosaurs par exemple), il est parfois possible de grimper dans une voiture et de jouer à un Carmageddon-Like.
Ensuite, les décors reprennent des thèmes classiques du beat'em all, comme le pont suspendu la nuit, les rues mal fâmées, la maison hantée avec les meubles qui volent (le dernier stage de Streets of Rage), et les ennemis assortis : punks, fantômes, bandits des années 30, etc. Sauf qu'au lieu d'affronter des humains, vous vous frottez à des balles de baseball géantes. Moi, ça m'a un peu fait penser au film Le Retour des Tomates Tueuses, mais sans les tomates. Ni Georges Clooney.
Dernier élément pour corroborer ce postulat : la technique. Dudiou ce que c'est coloré ! Une farandole de couleurs flashy, et des associations qui semblent avoir pour seul but de vous faire éclater la rétine, des animations délirantes (voir les poses que prend Roger quand il marche), et une musique complètement nimportequoiesque, les programmeurs ont délibérément fait dans l'excès le plus total.
Mais parodier peut heureusement rimer avec qualité, car, mis à part la cacophonie qui sert de musique et tape très vite sur les nerfs, la technique est de qualité. C'est flashy mais joli, le jeu ne ralentit jamais malgré la tonne de sprites présents simultanément, et aucun problème de jouabilité n'est à déplorer. Les ennemis, s'ils arrivent par vagues impressionnantes, ne sont pas très résistants et le ménage est fait rapidement, ce qui fait que le rythme ne faiblit jamais. La difficulté n'est pas insurmontable, excepté en ce qui concerne deux boss qui sont de véritables bouffe-crédits.
Ajoutez à cela la possibilité de jouer à 4 simultanément (ce que malheureusement je n'ai pas pu expérimenter), et vous obtenez un des beat'em all les plus funs jamais sortis en arcade. Bonne pioche !
Sauf que là, non. Non, car Ninja Baseball Batman n'est pas un jeu cheap codé à la va-vite pour profiter d'une mode quelconque, mais un vrai beat'em all paufiné comme il faut et éminemment parodique.
À tout représentant du genre son scénario pourri : une sorte de relique en or représentant un joueur de baseball a été dérobée, et l'équipe des Ninja Baseball Batmen doit en récupérer les différents éléments. Pour ce faire, ils devront parcourir les USA et affronter des ennemis plus loufoques les uns que les autres et qui appartiennent tous au même univers : le macramé.
Y'a t'il un pilote dans l'avion dans l'avion ? | Quoi de plus naturel qu'un chat à bord d'un rouleau compresseur dans un casino ? |
Et non, je vous ai bien eu, en fait tous les ennemis viennent du monde du baseball, et vous devrez taper sur des battes, des balles et autres gants qui se déclinent en différentes versions selon les environnements traversés. Et quel type de héros est le plus à même de vaincre cette horde de vilains, si ce n'est un ninja joueur de baseball ? Et bien quatre ninjas joueurs de baseball, pardi !
A l'instar des Tortues Ninja, nos héros se comptent en effet sur les doigts de la main d'un yakusa, et possèdent leurs caractéristiques propres : José est le plus équilibré, Ryno le plus rapide, Roger le plus costaud et Straw a la meilleure allonge.
Mon conseil : optez pour le puissant Roger, qui n'est pas si lent qu'il en a l'air.
Quoi ? On me filme ? Mais je n'ai pas encore fini mon régime !!! | Attention, je crois qu'elles tentent de communiquer... |
Nos ninjas ont à leur disposition une palette de coups conséquente, avec enchaînements, projections, deux coups différents en pleine course (un pour faire le ménage et un pour préparer un enchaînement) et deux coups spéciaux en cas de coup dur. Sans compter les objets qu'ils peuvent ramasser, comme (oh surprise) les balles et bases, bien pratiques pour faire le ménage.
Si je vous ai dit que le jeu est parodique, ce n'est pas pour rien ; d'abord, avant chaque stage une carte illustrant votre progression s'affiche, comme dans les jeux Capcom. Toujours du côté de Capcom, (Cadillacs and Dinosaurs par exemple), il est parfois possible de grimper dans une voiture et de jouer à un Carmageddon-Like.
Ensuite, les décors reprennent des thèmes classiques du beat'em all, comme le pont suspendu la nuit, les rues mal fâmées, la maison hantée avec les meubles qui volent (le dernier stage de Streets of Rage), et les ennemis assortis : punks, fantômes, bandits des années 30, etc. Sauf qu'au lieu d'affronter des humains, vous vous frottez à des balles de baseball géantes. Moi, ça m'a un peu fait penser au film Le Retour des Tomates Tueuses, mais sans les tomates. Ni Georges Clooney.
Let's go on RAMPAAAAAGE !!! | Excusez-moi jeunes gens, auriez-vous l'heure par hasard ? |
Dernier élément pour corroborer ce postulat : la technique. Dudiou ce que c'est coloré ! Une farandole de couleurs flashy, et des associations qui semblent avoir pour seul but de vous faire éclater la rétine, des animations délirantes (voir les poses que prend Roger quand il marche), et une musique complètement nimportequoiesque, les programmeurs ont délibérément fait dans l'excès le plus total.
Mais parodier peut heureusement rimer avec qualité, car, mis à part la cacophonie qui sert de musique et tape très vite sur les nerfs, la technique est de qualité. C'est flashy mais joli, le jeu ne ralentit jamais malgré la tonne de sprites présents simultanément, et aucun problème de jouabilité n'est à déplorer. Les ennemis, s'ils arrivent par vagues impressionnantes, ne sont pas très résistants et le ménage est fait rapidement, ce qui fait que le rythme ne faiblit jamais. La difficulté n'est pas insurmontable, excepté en ce qui concerne deux boss qui sont de véritables bouffe-crédits.
Ajoutez à cela la possibilité de jouer à 4 simultanément (ce que malheureusement je n'ai pas pu expérimenter), et vous obtenez un des beat'em all les plus funs jamais sortis en arcade. Bonne pioche !
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