Les jeux érotiques en arcade, partie 2 : les Puzzle Games

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Maintenant qu'on a fait le tour des principaux genres, on va attaquer le fourre-tout. Go !

Puzznic (Taito, 1989): sous ce nom et ces graphismes austères se cache un petit jeu fort sympathique. Il faut assembler des symboles identiques par paire (ou plus) afin de les faire disparaître. Comment ? En les glissant sur le côté un par un. Si le jeu semble simple au début, l'affaire se corse rapidement et les niveaux sont plus traîtres qu'il n'y parait ! Par contre je ne suis pas allée assez loin pour voir une femme nue. Trahison ! De plus je n'ai réussi qu'à jouer qu'une fois, après je n'ai plus retrouvé les commandes...

Pushman (Comad, 1990) : Un petit bonhomme doit pousser des blocs pour se fabriquer un chemin jusqu'à la sortie du niveau. La récompense est un vague dessin de femme en maillot de bain. Pas vilain, pas injouable, peut être intéressant dans les niveaux les plus avancés. Relativement insignifiant quand même.

Sliver (Hollow, 1996): reprend le principe d'un jeu que pas mal d'écoliers ont pratiqué : celui où il faut créer des carrés en dessinant un côté à la fois, et où le vainqueur est celui qui en a dessiné le plus grand nombre au bout de la feuille (ou quand le prof vous a remarqué). Là c'est pareil, sauf que, quand on gagne, on dévoile une image de meuf à poil. Voila qui aurait fait un malheur au collège ! Sauf que bon, un pad ne remplace pas l'efficacité d'un stylo (à quand une version Wii ?). Cela dit, le jeu bénéficie de ma sympathie pour une chose : les phrases de présentation des filles, du style "I love it in the ass". Tordant.

Pairs (Strata, 1994):  Peut on vraiment parler de réflexion avec ce bête jeu de mémoire ? On va dire que oui, après tout il fait faire fonctionner ses méninges pour se rappeler où est le quatre de trèfle. Quoique des moyens mnémotechniques simples existent : 4/devant le téton droit, dame/sous la cuisse gauche. Blague à part, pour un jeu au principe si limité ce n'est pas si mal, et puis les donzelles sont nombreuses et apparemment ravies de s'exposer, ce qui change un peu. Bonne pioche si on n'est pas trop regardant sur la marchandise.

Gun Dealer (Dooyong, 1990): Pour : jolies musiques. Contre : A rien compris.

Splash ! (Gaelco, 1992) : Le but du jeu : retirer à l'aide d'un pinceau la peinture qui recouvre les photos de femmes plus ou moins vêtues. De vilaines bulles vous poursuivent, et vous devez les détruire pour ne pas vous faire tuer. Concept intéressant, mais jouabilité un peu moyenne. Photos soft. A la rigueur le truc le plus érotique est le flyer qui affiche un vaisseau spatial/pinceau d'une forme...intéressante.

Le meilleur pour la fin : Lady Killer (Yanyaka, 1993).

Vous dirigez un plongeur, qui se promène à la surface d'une piscine. Le but ? Retourner toutes les dalles en plongeant pour faire apparaître une image coquine. Trois règles simple :
  • Retourner une dalle sous un ennemi le tue
  • Il est impossible de retourner une dalle deux fois
  • Il est impossible de traverser une dalle retournée
  • Vous êtes invincible sous l'eau, mais gare de ne pas vous noyer !
La partie est gagnée lorsque toutes les dalles sont retournées. Chaque niveau propose une jeune femme qui s'effeuille un peu plus à chaque stage. Une fois qu'elle est à poil, secouez le joystick pour faire apparaître une animation !
Plutôt joli, assez drôle en particulier grâce aux répliques (écrites) des donzelles, et bien prenant, Lady Killer est un vrai bon jeu, qui aurait pu se passer de son contexte érotique. A essayer !

 Elle a l'air sage comme ça...  Mais mettez-là sur une enceinte qui vibre et vous verrez !

Gonta the Diver 2 (Mitchell, 1995) est la suite directe / le clone de Lady Killer, et n'apporte rien de plus si ce n'est des dalles qui sont inammovibles au début du niveau, et bien sûr un bien meilleur aspect technique. En plus, il est possible de choisir ses nanas parmi un éventail de clichés assez marrant. Bonne pioche !

Paparrazzi (1996) est quant à lui un clone de Lady Killer en un peu moins bien.



Voila, notre tour (rapide) des jeux érotiques en arcade est maintenant terminé. Vous aurez pu constater que la qualité est loin d'être toujours au rendez-vous, ce qui n'empêche pas de s'amuser, même si c'est le plus souvent au détriment du jeu, et non pas avec lui.
 
Article rédigé par Shenron le 07/11/2010