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Tazmania
(1/1)- Nom : Tazmania
- Editeur : Sega
- Console : Megadrive
- Année : 1992
- Genre : Plateforme
Rien ne va plus en Tasmanie : Taz a faim, et quand il a faim, il faut le satisfaire sous peine de passer dans son estomac en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Boudadada Prrt". Et en l'occurrence, ce que veut Taz, c'est une omelette d'œuf géant de mouette de Tasmanie. Il va donc devoir parcourir toute l'île pour trouver ce mets de choix, et affronter de nombreux obstacles.
Pour arriver à ses fins, Taz peut compter sur deux armes : son attaque tornade, et son appétit gigantesque, qui lui permet d'avaler à peu près n'importe quoi : de la nourriture bien sûr, mais aussi les petits ennemis et des bombes (quoiqu'il vaut mieux l'éviter, sous peine de maux d'estomac). La topographie ne lui fera pas de cadeaux puisque la Tasmanie est remplie de précipices et de pics acérés, que ce soit dans le désert, la jungle ou encore les mines.
Et maintenant je suis bien embêtée car j'ai résumé tout le jeu en deux paragraphes, et même pour un jeu de plateformes, c'est un peu léger. Ah si, je peux parler de l'aspect technique. Le jeu est plutôt joli dans un style dépouillé proche du cartoon dont le jeu est tiré, mais est loin de casser la baraque, et il ne tient même pas la comparaison face à Quackshot pourtant sorti un an avant (comparez les niveaux arctiques, c'est à mourir de rire), à cause d'un manque total de style et de détails. L'animation de Taz est également assez réussie, mais sans plus, et la bande son est proprement catastrophique. Non seulement les musiques ne sont qu'une atroce cacophonie, mais en plus chaque action de Taz est ponctuée par un bruitage, ce qui ajoute à la torture ambiante.
Mais le gros problème de Tazmania, c'est sa jouabilité. Contrôler Taz n'est pas un problème en soi, une fois qu'on a assimilé le fait qu'il fait des sauts énormes et que la gestion des collisions est parfois hasardeuse, même si c'est gênant, le vrai problème c'est qu'on est beaucoup trop près de l'action. Le bon côté, c'est qu'on a un gros sprite. Le mauvais, c'est que dès qu'on saute, on réalise un bond dans l'inconnu, et on ne peut que prier pour atterrir sur une plateforme et non pas dans le vide ou sur des pics. Le problème se reproduit dans un niveau dans les mines, dans lequel on dirige un wagonnet et où on doit éviter des obstacles : sachant que la largeur de l'écran représente à peu près 10 mètres, et que le wagonnet avance à 10 km/h, calculez le temps dont vous disposez pour éviter un obstacle. Réponse : pas assez de temps.
C'est d'autant plus frustrant que le jeu en lui-même pas difficile du tout. D'ailleurs la difficulté de base est "Easy" : il n'y a pas de mode Normal. On peut même traverser des portions entières de niveau en sautant du haut d'une plateforme au petit bonheur la chance et en se gavant des nombreux bonus de vie dispersés ici ou là.
Enfin bon, ce n'est pas la peine d'étirer cet article indéfiniment : Tazmania est un jeu de plateforme mineur, qui possède juste assez de qualités techniques pour mériter un coup d'œil, mais trop de lacunes au niveau de son gameplay pour inciter à persévérer. Tout juste peut-on lui reconnaître une certaine fidélité à la série, mais comme celle-ci n'a pas marqué les mémoires...
Pour arriver à ses fins, Taz peut compter sur deux armes : son attaque tornade, et son appétit gigantesque, qui lui permet d'avaler à peu près n'importe quoi : de la nourriture bien sûr, mais aussi les petits ennemis et des bombes (quoiqu'il vaut mieux l'éviter, sous peine de maux d'estomac). La topographie ne lui fera pas de cadeaux puisque la Tasmanie est remplie de précipices et de pics acérés, que ce soit dans le désert, la jungle ou encore les mines.
Et oui, moi aussi je serais énervée si je n'arrivais pas à passer ce geyser à cause de la maniabilité ! | Les souris tazophages sont des ennemis récurrents. |
Et maintenant je suis bien embêtée car j'ai résumé tout le jeu en deux paragraphes, et même pour un jeu de plateformes, c'est un peu léger. Ah si, je peux parler de l'aspect technique. Le jeu est plutôt joli dans un style dépouillé proche du cartoon dont le jeu est tiré, mais est loin de casser la baraque, et il ne tient même pas la comparaison face à Quackshot pourtant sorti un an avant (comparez les niveaux arctiques, c'est à mourir de rire), à cause d'un manque total de style et de détails. L'animation de Taz est également assez réussie, mais sans plus, et la bande son est proprement catastrophique. Non seulement les musiques ne sont qu'une atroce cacophonie, mais en plus chaque action de Taz est ponctuée par un bruitage, ce qui ajoute à la torture ambiante.
Mais le gros problème de Tazmania, c'est sa jouabilité. Contrôler Taz n'est pas un problème en soi, une fois qu'on a assimilé le fait qu'il fait des sauts énormes et que la gestion des collisions est parfois hasardeuse, même si c'est gênant, le vrai problème c'est qu'on est beaucoup trop près de l'action. Le bon côté, c'est qu'on a un gros sprite. Le mauvais, c'est que dès qu'on saute, on réalise un bond dans l'inconnu, et on ne peut que prier pour atterrir sur une plateforme et non pas dans le vide ou sur des pics. Le problème se reproduit dans un niveau dans les mines, dans lequel on dirige un wagonnet et où on doit éviter des obstacles : sachant que la largeur de l'écran représente à peu près 10 mètres, et que le wagonnet avance à 10 km/h, calculez le temps dont vous disposez pour éviter un obstacle. Réponse : pas assez de temps.
LA scène du chariot qui donne encore des sueurs froides à ceux qui l'ont affrontée... | Taz peut se faire écraser, électrocuter ou griller de l'intérieur. Un bon point. |
C'est d'autant plus frustrant que le jeu en lui-même pas difficile du tout. D'ailleurs la difficulté de base est "Easy" : il n'y a pas de mode Normal. On peut même traverser des portions entières de niveau en sautant du haut d'une plateforme au petit bonheur la chance et en se gavant des nombreux bonus de vie dispersés ici ou là.
Enfin bon, ce n'est pas la peine d'étirer cet article indéfiniment : Tazmania est un jeu de plateforme mineur, qui possède juste assez de qualités techniques pour mériter un coup d'œil, mais trop de lacunes au niveau de son gameplay pour inciter à persévérer. Tout juste peut-on lui reconnaître une certaine fidélité à la série, mais comme celle-ci n'a pas marqué les mémoires...