The Secret of Monkey Island 1&2

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Ecran titre
  • Nom : Monkey Island 1&2
  • Editeur : Lucas Arts
  • Console : Amiga, Atari St, PC, Mac
  • Année : 1990/1992
  • Genre : Click & Play déjanté

Note de Shenron : cet article a été rédigé à l'origine par Brice, sur le forum de Planetemu. Merci à lui.

Bon, mon premier test, alors je prends ma plus belle plume ( enfin mon plus beau clavier devrais-je dire ), et je commence.

FAUT BIEN COMMENCER UN JOUR

Nombreux sont ceux qui connaissent mal le "Point & Clic", et pour cause, les sorties sont aujourd'hui plutôt rares... Seuls quelques ovnis comme l'excellent "Runaway" osent encore s'imposer. Pourtant, certains titres comme 'Day of the Tentacle', 'Full Throttle', 'Sam et Max', 'The Dig', 'Indiana Jones'et j'en passe, fleurons du clic & play sur PC , à la fois drôles et passionnants (et je sais de quoi je parle, je les ai tous fait :nerd:), devraient vous faire lever le sourcil droit, esquisser un léger sourire et lâcher un petit 'aaahhhh oui' ... Rappelez vous du génialissime LUCAS ARTS (aaahhh oui), à qui on doit entres autres les titres cités plus haut. Et un nom est resté plus imprégné que les autres, Monkey Island, le prémice de mes aventures...

GYBRUCH FRIP..&"# !!! AH C'EST QUOI CE NOM DE M .....

 Une bonne tête de vainqueur.

Vous incarnez donc GUYBRUSH THREEPWOOD, un garçon aussi débile que son nom est diffcile à prononcer, qui n'a qu'un but dans la vie, devenir le plus grand pirates des Caraïbes . Pour se faire, il se rend sur l'île de Mélée pour apprendre la piraterie . Chose qui n'est pas facilitée par la rencontre avec le gouverneur Marley, la future-femme de sa vie mais également par le terrible et repoussant Le Chuck, le pirate fantôme zombifié.

OK, ÇA C'EST FAIT. MAIS QU'EST CE QUE ÇA VAUT MAINTENANT

Monkey Island 2 et ses somptueux graphismes 256 couleurs


Alors, parlons un peu technique, le jeu date maintenant ( 1990 pour le premier, 1992 pour le second), et ca peut paraître ... heu.. non pas moche mais ... différent... Bon attention à l'époque je trouvais ça super beau, surtout le Monkey Island 2, beaucoup plus détaillé et coloré. La réalisation est digne d'un dessin animé : les décors ne sont pas statiques, les feux par exemple brûlent vraiment en projetant des ombres, les lustres peuvent se balancer au plafond, etc. Et l'avantage est que le jeu tournait bien sur mon 486 DX2 50 de l'époque (avec ses 8 mb de ram, mon bébé).

Maintenant ce n'est pas le plus important dans ce genre de jeu. Et on trouve dans les Monkey Island les attentes principales d'un point & clic : un scénario super entrainant , des personnages charismatiques tels que Lady Vaudou, Stan, ou tout simplement LeChuck et Guybrush, tous les deux amoureux de la belle Elaine ; de l'humour omniprésent et de bonnes énigmes. Ces dernières sont aussi tordues que Guybrush Threepwood est imprononcable ( je sais je l'ai deja faite mais c'est vrai quoi, c'est un nom de compliqué). Je m'explique, pour résoudre certaines énigmes, il faut avoir la même disposition d'esprit que les créateurs du jeu : pour traverser un canyon, rien de tel qu'utiliser un poulet avec une poulie au milieu sur une corde tendue, utiliser un singe comme clé anglaise, faire des combats d'insultes avec les autres pirates, les caniches carnivores et j'en passent ...
Signalons aussi que Monkey Island fut le premier jeu d'aventure non bloquant, c'est-à-dire que le joueur ne peut arriver à un état qui l'empêche de finir le jeu, et non mourant, c'est-à-dire sans risque de perdre son personnage (en fait il est possible de mourir, mais il faut vraiment le vouloir !)

Pour ce qui est de la jouabilité, c'est on ne peut plus simple. on clique, on clique , on clique et on clique. En passant la souris sur certains éléments du decors, ceux-ci indiquent une action à effectuer ( ouvrir, prendre ...). C'est très rapide et bien pratique .

ALORS T'EN CONCLUS QUOI ?

 Le village des cannibales végétariens


Ben j'en conclus que ce jeu est une tuerie. Je ne vais pas tester aujourd'hui le graphisme ou le son, ni vous donner une note ou un pourcentage denué de sens, mais juste dire qu'il vaut encore carrément le coup, pour sa durée de vie raisonnable, pour son humour décapant et pour son scenario captivant.


Article rédigé par Shenron le 04/06/2006