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Sonic 3D Blast
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Nom : Sonic 3D in Flickie's Island Editeur : Traveller's Tales
Console : Saturn
Année : 1997
Genre : Plateforme
L'histoire de la version Saturn de Sonic 3D est assez singulière, puisque cette version n'était pas du tout prévue au départ. Le Sonic de la Saturn devait être Sonic X-Treme, qui fut abandonné à un stade avancé de la production (je vous invite à jeter un œil sur Wikipedia et Youtube) pour diverses raisons. Un clin d'œil à ce projet sera adressé par la Sonic Team dans un des stages de Sonic Adventure 2, et certains aspects de Super Mario Galaxy y font fortement penser. Enfin moi je dis ça, je dis rien...
Comme il fallait bien un épisode de Sonic sur la 32 Bits de Sega, c'est donc Sonic 3D in Flickie's Island qui fut adapté un peu en catastrophe, ce qui fut d'ailleurs l'occasion pour les Japonais de découvrir ce jeu ailleurs que dans une compilation.
La principale différence se situe bien sûr au niveau des graphismes, plus détaillés et plus colorés. Tous les niveaux ont été grandement améliorés; les décors fourmillent d'animations et bénéficient en plus de quelques effets agréables comme de la brume à Rusty Ruins ou la neige qui tombe à Diamond Dust.
Les bonus stages ont été aussi été modifiés, comme vous pouvez le voir sur le screenshot, et ressemblent beaucoup à ceux de Sonic 2, en bien plus jouable, et sont très sympa.
Enfin, les musiques sont toutes différentes : c'est le compositeur qui a officié sur Sonic R qui s'en est chargé, et le résultat est tout simplement sublime ; les thèmes, bien que très éloignés de ce à quoi on est habitué avec Sonic sont très beaux, et l'orchestration est magnifique : on a parfois l'impression d'être dans un RPG plus que dans un jeu de plates-formes.
A part ça, le jeu reste le même, avec ses qualités et ses gros défauts, en particulier au niveau de la jouabilité, et ne fait pas le poids en tant que porte-étendard de la saga Sonic. L'absence d'un nouvel épisode digne de ce nom ne doit d'ailleurs pas être étranger à l'échec commercial de la console.
Nom : Flicky
Editeur : Sega
Support : Arcade / Megadrive
Année : 1984 / 1991
Genre : Plateforme
Le nom Européen de Sonic 3D, et le principe même du jeu sont fortement inspirés d'un jeu d'arcade de Sega, qui sera adapté plus tard sur Megadrive : Flicky.
Il s'agit d'un jeu de plates-formes typique du début des années 80 : le joueur dirige Flicky, un oiseau bleu, et le but est de récupérer les poussins perdus au sein du niveau, et les ramener au bercail. Les poussins récupérés suivent Flicky à la trace, en formant une file indienne. Malheureusement, ou plutôt heureusement pour l'intérêt du jeu, des chats, les Nyannyans, comptent bien faire un festin des poussins. Et pour ne rien arranger, une grenouille traîne également dans le coin.
Les chats possèdent les mêmes capacités que Flicky et la même amplitude de mouvements, alors que la grenouille longe les plates-formes au mépris des lois de la gravité. Tout contact de Flicky avec eux est mortel. Pour les poussins, c'est moins grave puisqu'ils se contentent de se décrocher de la file, mais il faut alors les récupérer. Flicky peut, pour se débarrasser des gêneurs, ramasser divers objets et leur balancer en pleine poire.
Le truc, c'est que le but de Flicky est de faire du score : et pour faire du score, il faut ramener le plus de poussins à la fois à la sortie. Mais voila, plus on a de poussins, plus la file est longue et plus il est difficile d'éviter les adversaires. De plus, une fois décrochés, si certains poussins cherchent à vous retrouver, les rebelles, qu'on reconnait à leurs lunettes noires, ne se laisseront pas faire, et il faudra leur courir après.
La jouabilité est extrêmement fine : Flicky ne se contente pas de sauter, mais vole un peu, ce qui permet de légèrement planer. De plus, les mouvements possèdent une inertie assez importante, irritante au début, mais finalement indispensable par la souplesse qu'elle octroie. Enfin, l'usage des armes est subtil puisque que pour les lancer, il faut sauter : il faut donc anticiper son parcours, et les mouvements des ennemis pour ne pas gâcher les munitions d'une part, et faire des sauts inutiles et dangereux d'autre part.
Tous les deux ou trois niveaux, on a également droit à un bonus stage dans lequel il faut récupérer à l'aide d'une épuisette les poussins balancés par des chats.
Je ne suis pas allée très loin dans le jeu et pour cause : la difficulté est plutôt importante (normal pour l'époque), et si certains niveaux sont assez simples, certains sont vraiment tordus et vous donneront des sueurs froides. L'avantage, c'est qu'un stage est bouclé en moins d'une minute, et qu'on est très tenté de recommencer en cas d'échec.
Car Flicky est extrêmement addictif, l'exemple même du jeu au principe simple mais exécuté à la perfection, et qui donne envie d'y revenir encore et encore, d'abord pour le finir, puis pour taper le highscore. Un petit bijou qui mérite vraiment d'être essayé, et adopté.
Comme il fallait bien un épisode de Sonic sur la 32 Bits de Sega, c'est donc Sonic 3D in Flickie's Island qui fut adapté un peu en catastrophe, ce qui fut d'ailleurs l'occasion pour les Japonais de découvrir ce jeu ailleurs que dans une compilation.
La principale différence se situe bien sûr au niveau des graphismes, plus détaillés et plus colorés. Tous les niveaux ont été grandement améliorés; les décors fourmillent d'animations et bénéficient en plus de quelques effets agréables comme de la brume à Rusty Ruins ou la neige qui tombe à Diamond Dust.
Les bonus stages ont été aussi été modifiés, comme vous pouvez le voir sur le screenshot, et ressemblent beaucoup à ceux de Sonic 2, en bien plus jouable, et sont très sympa.
Enfin, les musiques sont toutes différentes : c'est le compositeur qui a officié sur Sonic R qui s'en est chargé, et le résultat est tout simplement sublime ; les thèmes, bien que très éloignés de ce à quoi on est habitué avec Sonic sont très beaux, et l'orchestration est magnifique : on a parfois l'impression d'être dans un RPG plus que dans un jeu de plates-formes.
A part ça, le jeu reste le même, avec ses qualités et ses gros défauts, en particulier au niveau de la jouabilité, et ne fait pas le poids en tant que porte-étendard de la saga Sonic. L'absence d'un nouvel épisode digne de ce nom ne doit d'ailleurs pas être étranger à l'échec commercial de la console.
Nom : Flicky
Editeur : Sega
Support : Arcade / Megadrive
Année : 1984 / 1991
Genre : Plateforme
Le nom Européen de Sonic 3D, et le principe même du jeu sont fortement inspirés d'un jeu d'arcade de Sega, qui sera adapté plus tard sur Megadrive : Flicky.
Il s'agit d'un jeu de plates-formes typique du début des années 80 : le joueur dirige Flicky, un oiseau bleu, et le but est de récupérer les poussins perdus au sein du niveau, et les ramener au bercail. Les poussins récupérés suivent Flicky à la trace, en formant une file indienne. Malheureusement, ou plutôt heureusement pour l'intérêt du jeu, des chats, les Nyannyans, comptent bien faire un festin des poussins. Et pour ne rien arranger, une grenouille traîne également dans le coin.
Les chats possèdent les mêmes capacités que Flicky et la même amplitude de mouvements, alors que la grenouille longe les plates-formes au mépris des lois de la gravité. Tout contact de Flicky avec eux est mortel. Pour les poussins, c'est moins grave puisqu'ils se contentent de se décrocher de la file, mais il faut alors les récupérer. Flicky peut, pour se débarrasser des gêneurs, ramasser divers objets et leur balancer en pleine poire.
Le truc, c'est que le but de Flicky est de faire du score : et pour faire du score, il faut ramener le plus de poussins à la fois à la sortie. Mais voila, plus on a de poussins, plus la file est longue et plus il est difficile d'éviter les adversaires. De plus, une fois décrochés, si certains poussins cherchent à vous retrouver, les rebelles, qu'on reconnait à leurs lunettes noires, ne se laisseront pas faire, et il faudra leur courir après.
La jouabilité est extrêmement fine : Flicky ne se contente pas de sauter, mais vole un peu, ce qui permet de légèrement planer. De plus, les mouvements possèdent une inertie assez importante, irritante au début, mais finalement indispensable par la souplesse qu'elle octroie. Enfin, l'usage des armes est subtil puisque que pour les lancer, il faut sauter : il faut donc anticiper son parcours, et les mouvements des ennemis pour ne pas gâcher les munitions d'une part, et faire des sauts inutiles et dangereux d'autre part.
Tous les deux ou trois niveaux, on a également droit à un bonus stage dans lequel il faut récupérer à l'aide d'une épuisette les poussins balancés par des chats.
Je ne suis pas allée très loin dans le jeu et pour cause : la difficulté est plutôt importante (normal pour l'époque), et si certains niveaux sont assez simples, certains sont vraiment tordus et vous donneront des sueurs froides. L'avantage, c'est qu'un stage est bouclé en moins d'une minute, et qu'on est très tenté de recommencer en cas d'échec.
Car Flicky est extrêmement addictif, l'exemple même du jeu au principe simple mais exécuté à la perfection, et qui donne envie d'y revenir encore et encore, d'abord pour le finir, puis pour taper le highscore. Un petit bijou qui mérite vraiment d'être essayé, et adopté.
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