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Shining in the Darkness
(1/1)- Nom : Shining in the Darkness
- Editeur : Sega
- Console : Megadrive
- Année : 1991
- Genre : RPG
Dans ce vieux manoir...
Alors qu'ils se dirigeaient vers le Temple de la Reine, la princesse Jessa et son escorte, votre père Sir Mortred, ont disparu. N'écoutant que votre courage, vous vous enfoncez donc dans les labyrinthes que compte le royaume pour les retrouver. Mais alors que vous trouvez le diadème de Jessa, l'infâme Darksol apparaît et vous apprend, au Roi et à vous-même, que c'est lui qui a enlevé la princesse, et qu'il ne la libèrera que si le Roi abdique en sa faveur. C'est donc à vous et à votre fine équipe de la délivrer et de bouter Darksol hors du royaume de Thornwood.Shining in the Darkness est un jeu d'exploration de donjons à la première personne. Pour délivrer votre chère princesse vous allez donc devoir traverser des labyrinthes et terrasser les monstres qui les peuplent. Au fil de vos combats vous allez gagner en expérience et voir vos capacités (force, défense, vitesse etc.) augmenter, et les membres de votre équipe qui en sont capables pourront apprendre de nouvelles magies. En effet, vous êtes accompagné d'un moine, qui dispose plutôt de sorts défensifs et de guérisons, et d'une magicienne, spécialiste des sorts offensifs.
Voici la totalité de votre champ d'action | Un ver et une flaque verte...bouh, j'ai peur ! |
...au fond du couloir...
Entre deux périples vous pourrez faire un tour au village pour vous reposer à l'auberge, faire différentes emplettes (armures, armes et potions de soin), ressuciter les éventuels morts et sauvegarder la partie.Sachant que chaque membre de votre équipe peut porter 8 objets en tout, équipement compris, il vous faudra bien gérer votre inventaire. Ce qui ne sera pas aisé, car la tentation est grande de faire un stock d'herbes de soin.
En effet, à moins d'avoir un GPS dans le crâne, vous risquez de passer un bout de temps dans les donjons. Si les thèmes changent selon le labyrinthe que vous traversez, au sein d'un même donjon, tous les couloirs se ressemblent et trouver la sortie ou le boss est loin d'être facile. Inconvénient : on tourne en rond un sacré bout de temps. Avantage : une fois arrivé au boss vous avez accumulé tellement d'expérience que vous vous en débarassez sans problème.
Les tortues ça a l'air tout mignon quand c'est petit, et quand ça grandit on ne sait plus quoi en faire et on les abandonne dans les donjons ! | Ils ne doivent pas payer gras chez Sega pour que notre pauvre Gillius doive bosser entre deux épisodes de Golden Axe ! |
...il y a un joueur...
Techniquement le jeu est moyen. Les ennemis sont nombreux et détaillés, même si on n'échappe pas aux clones de différentes couleurs, mais les couloirs sont vides et monotones. Les attaques, à l'exception des magies, ne font l'objet d'aucune animation, et votre avancée dans les couloirs est assez sacadée.Côté son ce n'est pas terrible, avec seulement deux musiques et des bruitages lors des attaques ("frrrrrr") qui semblent avoir été faits à la bouche.
Comme je l'ai dit pus haut on passe son temps à se paumer, et au final les 3/4 de temps de jeu est passé à chercher son chemin. De plus, les ennemis apparaissent par groupe de 2 ou 3 en général, et on ne peut pas viser un ennemi en particulier mais seulement un groupe d'ennemis.
Lorsque vous achetez une arme ou une armure, vous n'avez aucune idée de ses caractéristiques. Idem pour les objets magiques, il faut deviner quel est leur usage.
Y'a pas à dire, ils ont vraiment pris un coup de vieux les 2Be3... | Les perroquets ça a l'air tout mignon quand c'est petit, et puis... |
...qui meurt...d'ennui !
Alors que reste-t'il à garder ? Le jeu est malgré tout coloré, et le design des ennemis comme des villageois est plaisant. L'interface, entièrement à base d'icônes, est très intuitive, et les menus très ergonomiques. Les magies que pourront apprendre vos héros sont nombreuses et variées, et vous avez un grand nombre d'armes à votre disposition.Mais voila, on s'ennuie ferme ! Si au début on tente d'explorer le plus possible les donjons pour trouver tous les coffres, et donc tous les objets, on finit vite (très vite) par chercher la sortie le plus rapidement possible, en maudissant les programmeurs d'avoir créé des labyrinthes aussi tortueux ! Il est donc très tentant de laisser tomber avant la fin, d'autant plus que le scénario n'est pas franchement palpitant, malgré quelques rebondissements vers la fin du jeu. Passez plutôt aux Shining Force, bien plus intéressants.
Note : 11/20
Bonus :
Tixu, spécialiste ès RPG du forum, donne son avis sur le jeu :"Je dois bien avouer que je te trouve très sévère avec ce jeu (je m'y attendais vu que tu avais dit ne pas l'avoir aimé ^^). Il faut quand même le remettre dans le contexte de l'époque (même si c'est clair qu'il a bien vieilli aujourd'hui).
Le coup des donjons répétitifs en vue à la première personne, c'était un standard à l'époque, pas pour le monde des consoles mais bien pour celui des PC. Et Shining in the Darkness est une référence directe aux Might & Magic à ce niveau, entre autres (jusqu'au design des monstres, dont certains sont des clins d'oeil à cette série). Quant aux combats, je n'ai pas de sources directes, mais ils me semblent bien inspirés de ceux des Dragon Quest, LA référence japonaise, où on ne pouvait pas non plus cibler un monstre précis, mais seulement un groupe.
S'il est clair qu'on se perdait dans les donjons, c'est aussi parce que le jeu s'inscrivait dans une "logique RPG" et poussait le joueur à faire ses propres plans (je l'ai fait en y jouant, et on se rend compte que les maps ne sont pas si grandes que ça, et surtout pas si complexes).
Et il me semble que pour l'époque, les graphismes étaient plutot jolis, à l'exception des couloirs répétitifs.
Enfin, voilà, juste pour dire un peu pourquoi je ne pense pas que ce jeu mérite tant de haine ^^
Après, c'est sûr, que même pour l'époque, il est très loin d'être parfait, mais... je lui trouve un air de nostalgie qui me fait toujours tripper, c'est l'un de mes premiers RPG sur console."
Voila, à vous de vous faire votre idée !
Le coup des donjons répétitifs en vue à la première personne, c'était un standard à l'époque, pas pour le monde des consoles mais bien pour celui des PC. Et Shining in the Darkness est une référence directe aux Might & Magic à ce niveau, entre autres (jusqu'au design des monstres, dont certains sont des clins d'oeil à cette série). Quant aux combats, je n'ai pas de sources directes, mais ils me semblent bien inspirés de ceux des Dragon Quest, LA référence japonaise, où on ne pouvait pas non plus cibler un monstre précis, mais seulement un groupe.
S'il est clair qu'on se perdait dans les donjons, c'est aussi parce que le jeu s'inscrivait dans une "logique RPG" et poussait le joueur à faire ses propres plans (je l'ai fait en y jouant, et on se rend compte que les maps ne sont pas si grandes que ça, et surtout pas si complexes).
Et il me semble que pour l'époque, les graphismes étaient plutot jolis, à l'exception des couloirs répétitifs.
Enfin, voilà, juste pour dire un peu pourquoi je ne pense pas que ce jeu mérite tant de haine ^^
Après, c'est sûr, que même pour l'époque, il est très loin d'être parfait, mais... je lui trouve un air de nostalgie qui me fait toujours tripper, c'est l'un de mes premiers RPG sur console."
Voila, à vous de vous faire votre idée !