Saint Seiya 2 : Le Sanctuaire

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Titre : Saint Seiya 2 : Le Sanctuaire
Console : Nes
Année : 1988
Genre : Action
Editeur : Bandai (eh oui encore eux...)

 

Sur ce coup la, Bandai se l'est joué à la façon d'un peintre miséreux contraint de remplir ses toiles au fin-fond d'une cave. Un type qui n'a que quelques couleurs sur sa palette crasseuse et qui peine à voir l'inspiration faire le travail à sa place, mais qui une fois venue, s'est servi du pinceau avant que son cerveau ne se mette en route. En a résulté une première toile très médiocre, qui se veut complète, mais qui ne l'est pas, qui se veut être un chef-d'œuvre, mais qui en est loin.  Réfléchissant alors sur lui-même, il décide de reprendre son torchon et de revoir les choses a la hausse. Mais repartir du même travail à zéro s'annonçait visiblement bien au-dessus de ses forces. Remplissant ses poumons d'une dernière bouffée d'air poussiéreuse de sa cave, il reprit alors les derniers traits de la toile originale, bien décidé ce coup-ci à faire quelque chose de ses doigts plein de pinceaux. Didiou... qu'Athéna guide ses pas vers la gloire !

 

 L'intro du jeu commence comme celle de la série : premier bon point !

 Petit Seiya se promène dans le Sanctuaire...

 

On prend les mêmes et on recommence ! Seiya et ses compagnons vont de nouveau se retrouver en première page dans leur lutte contre les forces du mal... sauf que cette fois, point de suite logique comme le veut la tradition vidéoludique. Il serait infiniment normal qu'après leur bataille au Sanctuaire, on retrouve nos chevaliers préférés dans les immenses contrées enneigées d'Asgard, avec leurs titanesques secondes armures de bronze contre les chevaliers divins. Au lieu de ça, on va retrouver dans ce second volet des aventures de nos héros une nouvelle fois la saga du Sanctuaire. A la différence de son petit frère parutl'année d'avant sur la NES, cette suite va uniquement se concentrer sur le combat contre les 12 chevaliers d'or. La encore, un bien pour un mal ou un mal pour un bien ?

 

 

La partie commence lorsque que Saori (la réincarnation d'Athéna, la déesse de la Guerre) et ses compagnons de bronze débarquent au Sanctuaire. Alors que les chevaliers commencent leur route vers la première maison du zodiaque, Ptolémy, le dernier chevalier d'argent, celui de la Flèche, décoche une flèche d'or qui vient se planter en plein dans lecœur de la princesse, qui s'effondre a terre. Seiya arrive alors sur les lieux, élimine ce vil gredin et trouve sa protégée allongée. Cette dernière lui annonce que le seul moyen pour retirer cette flèche magique est de parcourir les 12 maisons du zodiaque et de vaincre en combat singulier les chevaliers d'or qui sont les gardiens de ces maisons.

Leur chef, le Grand Pope, est a leur tête, et il va falloir arriver jusqu'à lui, et bien sûr le vaincre également, pour accéder à la statue d'Athéna, dont seul le pouvoir peut retirer la flèche ancrée dans la chair de la princesse. La tâche s'annonce donc ardue, d'autant plus que l'armure de bronze de Seiya et de ses compagnons sont en bien piteux état, du fait de moult batailles d'ans un passé tout proche. Mais l'heure n'est pas à la réflexion. Il reste désormais moins de douze heures à notre bande de joyeux fanfarons pour dénicher les 12 chevaliers d'or et les vaincre. Et le sablier n'arrêtera pas de s'écouler...

 

 Ça ne vous rappelle rien ? Mû qui vous décrasse un peu vos armures

 Il sera de bon ton de tailler une bavette avant d'engager un combat..

 

Voici qui annonce une durée de vie bien courte pour un jeu. Si son petit frère sortit un an plus tôt avait tout les défauts du monde, la seule chose qu'il avait pour lui était sa fidélité au déroulement de la série, dans lequel on y retrouvait un certain nombre de chevaliers. Mais là, pour un jeu du même nom, peut-on parler de suite ? Oui et non. En tout cas pas d'une suite logique, mais plutôt d'un remaniement des troupes. Bandai ici aura voulu se concentrer uniquement sur la clôture de la saga du Sanctuaire, ce qui lui laisse l'opportunité, en l'espace de juste douze combats réels, de donner un coup de fouet sur les graphismes, la bande sonore, la gestion des collisions... vous savez, les trucs qui font qu'un jeu est un jeu quoi. Ce qui n'était malheureusement pas le cas du premier opus.

Mission : faire mieux. Bah ici c'est pas dur... mais vous savez, Bandai et les jeux à plusieurs volumes, c'est un peu comme un match de foot. Lorsque le joueur rate magistralement le premier match et qu'il a la chance d'en jouer un second pour redorer son blason. Il se retrouve seul devant les buts, esquive le gardien, et alors qu'il a toutes les chances de marquer... ben y rate. Une taupe dans la pelouse sûrement... alors dans ce cas, les studios de Bandaï en sont infestés. A noter également que cette "suite" a vu le jour uniquement au pays du soleil levant. Mais quand on voit la qualité de la traduction apportée sur ce qu'on a eu dans l'hexagone, on se dit que c'est pas plus mal de pas comprendre le japonnais.

 

 Rencontrez Marine avant le/la terrible Aphrodite !

 Vous aurez tout le loisir d'incarner votre chevalier préféré durant l'aventure

 

Bon allez. Il est temps de rendre à César ce qui est à César. Au-delà de tous les mauvais points qu'on pourra lui reprocher, (notamment l'introduction du jeu, qui est restée identique à celle de son frangin) on pourra tout aussi bien remarquer ses bons points, essentiellement des ingrédients qui brillaient par leur absence dans le premier volume. Déjà, il est possible d'incarner les quatre principaux chevaliers de bronze, donc Seiya, Shiryu, Hyoga et Shun, avec pour chacun d'eux une barre de vie et de cosmos qui leur seront propres. Enfin à nous la joie de sauter d'un perso à l'autre en cas de coup dur, ou encore de savater du chevalier d'or avec son bronze préféré. Il est à noter l'absence d'Ikki, le chevalier du Phœnix, qui nous fera l'honneur d'une brève apparition lors du dernier combat contre Arlès le Grand Pope, intervention qui va s'avérer certes capitale pour la victoire des bronzes, mais disposer de ce chevalier comme d'un personnage jouable au même titre que les autres n'aurait pas été de trop.

Chaque protagoniste commence la partie avec 99 points de vie et de cosmos. Il va bien sûr de soi que ces nombres augmenteront très sensiblement à force de combats. Pour ce faire, fini le système de points d'expérience et de distribution de points de caractéristiques déjà vu chez son petit frère. En guise de barre d'expérience, on aura droit àune barre appelée "Septième Sens", qui se remplira petit-à-petit lors du parcours des niveaux, en battant les nombreux gardes du Sanctuaire qui ne manqueront pas d'essayer de vous barrer la route. Lors des combats contre les boss, alias les chevaliers d'or, les gains pour cette barre du septième sens se verront bien plus grands que ceux des simples gardes, normal. S'en suivra naturellement une augmentation de vos points de vie ainsi que ceux de cosmos. La barre du 7eme sens sera capitale durant l'aventure, car en plus de servir de barre d'expérience traditionnelle, elle fait office en quelque sorte de réserve de vie.

Car dans ce jeu, encore une fois, point d'objet pour récupérer sa vie. C'est donc dans cette barre qu'il va falloir puiser des points pour les transférer dans vos barres de vie et et de cosmos afin de les remonter après un combat. Comme cité quelques lignes plus haut, pour la remplir, il va falloir éliminer beaucoup de gardes du Sanctuaire, sans parler bien sûr des combats contre les chevaliers d'or. Pour ce faire, n'hésitez donc pas à faire plusieurs allers-retours dans le même niveau pour profiter de la réapparition des ennemis, et ainsi les tuer à volonté, votre barre de 7eme sens ne s'en portera que mieux... Tout en prenant soin de ne pas se faire allumer soi-même. C'est là que la magie de Bandai va une nouvelle fois nous sauter aux yeux, ou devrais-je dire... nous brûler la rétine.

 

 Les combats vont se terminer identiquement a ceux de la série : deuxième bon point !

Les confessions du Pope avant le combat final

 

Le gameplay de cette suite est relativement identique à celui de son prédécesseur. Lors des niveaux menant à l'une des 12 maisons du zodiaque, représentées en 2D classique, vous dirigez votre sprite et vous vous ferez harceler par les gardes de tous types.  Les décors sont très similaires d'un niveau à l'autre, juste plus durs et plus longs au fil de la partie, avec des fois un changement de couleur en arrière-plan. C'est pas aussi moche que son petit frère, et ça se rapproche un peu plus de ce quela NES peut offrir, même si cette dernière est loin d'être poussée à bout niveau graphismes. Côté sprites, on notera un semblant d'effort concernant nos héros de bronze, car ils ressemblent un peu plus à des chevaliers qu'à des tas de pixels comme dans le premier épisode. Côté ennemis, simples soldats, archers, etc. seront de mise et tenteront tout ce qui est en leur pouvoir pour vous empêcher de passer, notamment en vous attendant de pied ferme sur des colonnes lors de passages de plate-forme où ne pas se faire toucher pourra parfois relever du miracle. Ou du bug.

Une petite nouveauté dans l'attaque des chevaliers de bronze saute aux yeux, et cette fois dans le bon sens. Là où dans le premier opus, un coup de poing donnait lieu à un "simple coup de poing", ben la on aura en plus droit à la petite boule de feu qui va avec. Au début de la partie, la portée de cette dernière ne dépassera pas celle du bout de votre nez, pour dans les derniers niveaux, évoluer jusqu'à parcourir un bon bout de l'écran. Particulièrement utile contre des gardes postés en hauteur qui n'attendent que votre passage sous leur position pour fondre sur vous, car il vous suffira simplement de les allumer à distance. Mais ces gardes ne seront pas les seuls ennemis à vous faire perdre vos points de vie ! Des météorites s'inviteront à la fête de façon inopinée, à vous donc de savoir les éviter. A noter que si vous restez trop longtemps sur une seule et même position, une météorite viendra vous percuter avec une précision chirurgicale. Si ce n'est pas la météorite qui vous touche, alors ce sont ses éclats après impact qui vont s'en charger. Ensuite, vous vous attendez à une action fluide et précise ? Avec une gestion des collisions digne de ce nom ? Biiiip... biiiip... bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de la gestion des collisions de Saint Seiya II sur NES, je ne suis pas là pour le moment, mais laissez un message. Eh oui ! Là encore, des fois ça touche, et des fois ça touche pas.

Et rien ne sert de s'acharner sur le paddle, et hurler sa rage dans son salon ne fera pas fuir les gardes. Mais il y a une justice. Enfin... si on peut appeler ça une justice. La gestion des collisions est exactement la même pour vous que pour vos adversaires. Y a des fois où y vous toucheront, et des fois où non, alors que ce dernier est juste en face de vous et qu'il vous aura, quelques secondes plus tôt, décoché une belle flèche en bois en plein buffet. Mais c'est quand même pas aussi catastrophique que dans le premier volet, maigre lot de consolation...

 

 Hyoga en pleine action !

 Je crois qu'un archer est en train de viser Shun là où je pense...

 

Mais se concentrer sur une seule et même partie d'une série comme Saint Seiya ne se fait évidemment pas sans un minimum de résultat, résultat que l'on va découvrir au fur et à mesure dans la meilleure partie du jeu, celle en fait sur laquelle repose cette suite : les combats contre les chevaliers d'or. Lorsqu'un combat commence, on retrouve plus ou moins les mêmes ingrédients que chez le frangin. Le chevalier de bronze est au premier plan, alors que l'adversaire vous fait face. A la différence cette fois-ci que le bronze que vous incarnez sera visible de dos. Un net effort de réalisme vis-à-vis des chevaliers d'or a été fourni. Sans dire non plus qu'on a affaire à une image de synthèse capturée sur la série, on peut dire qu'untel est le chevalier de tel signe sans trop difficulté, ce qui change du sprite jaune avec le nom du chevalier marqueé dessus.

Quatre options vont s'offrir a vous. "Parole", "Changer", "Combat" et "7eme sens".

Parler consistera à échanger quelques menus potins avec votre adversaire. Ne sous-estimez pas l'importance de cette option, car avant d'engager le combat proprement dit, avec certains chevaliers il sera nécessaire de taper la discute pour entre autre faire découvrir aux bronzes de nouvelles attaques. Si vous engagez le combat sans avoir parlé à votre adversaire au préalable, il y a de fortes chances que vos attaques se montrent inefficaces. Au passage, les maigres phrases échangées entre deux chevaliers reprennent trait pour trait celles de la série. A vous ensuite de vous amuser à respecter la chronologie de la série, à savoir prendre Seiya contre le Taureau, Hyoga contre le Verseau, Shun contre le Poisson etc...

Changer vous permettra tout simplement de changer votre combattant de bronze au cours d'un combat. Utile lorsque vous incarnez par exemple Pégase et que vous êtes en train de vous faire démonter pièce par pièce : remplacez-le alors par un autre avec une barre de vie toute neuve.

Combat... ben comme son nom l'indique, vous aurez le choix de l'attaque à utiliser pour monter au créneau contre votre adversaire d'or.

Et ensuite 7eme sens, qui vous donnera accès à votre barre du même nom pour y prendre des points afin de les redistribuer dans vos barres de vie et de cosmos. Des petits détails forts agréables jalonent ces combats, puisqu'ils ont le mérite de respecter au plus au point ceux de la série. A la fin du combat contre Aldebaran du Taureau, ce dernier va y laisser une corne par exemple. Ou encore l'armure des Gémeaux, qui va sagement retourner sur son porte-armure à l'issue du combat. Sans compter que la plupart des chevaliers d'or prendront des poses identiques à celles de la série lorsqu'ils vous attaqueront ... On trouvera ce phénomène particulièrement intéressant sur principalement deux combats, celui contre le Gémeaux et contre le Cancer. Là encore, on applaudira l'étroite relation entre la série et cette suite. Je m'explique : dans la série, le chevalier du Gémeaux utilise son attaque spéciale qui envoie son adversaire dans une autre dimension. Ben là, c'est pareil. Votre chevalier de bronze va se retrouver dans une autre dimension qui prendra la forme d'un nouveau niveau. Un niveau dans le niveau, reprenant l'action 2D, avec des graphismes qui lui sont propres. Il vous appartiendra alors de parcourir le niveau pour arriver à son terme, et retrouver le chevalier d'or pour un ultime affrontement. Idem pour le chevalier du Cancer, qui vous projettera dans le Royaume des Morts. Un aspect vraiment original auquel fallait penser.

Et ces ch'tites innovations ne s'arrêtent pas là ! Lors des combats, vous avez la possibilité d'esquiver les attaques de vos ennemis en appuyant sur gauche ou droite lorsque ce dernier vous lance une attaque. Mais ce avec une réussite bien sûr très aléatoire... Mais bon... pour une fois, Bandai aura bien fait les choses.

 

 L'autre dimension dans laquelle le Gémeaux vous expédie

Rhalala.. même dans l'autre dimension on est pas tranquille !

 

Si le fait que votre barre de 7eme sens vous sera utile pour remonter vos barres diminuées par vos combats rend ce jeu nettement plus abordable que son prédécesseur, il n'en reste pas moins d'une difficulté qui pourra en rebuter plus d'un. Notamment lors des combats contre les gardes où vous laisserez des points de vie injustement perdus, où encore lors des attaques des chevaliers d'or qui se montreront particulièrement dévastatrices. Et il ne sera pas rare de voir son chevalier tomber au combat. Là encore, un nouveau petit coup de pouce du destin sera susceptible de vous sortir d'affaire. Et ce une nouvelle fois, dans un sublime respect de la série. Lorsque vous incarnez Seiya, et que vos points de vie tombent à zéro, au lieu de retourner sur la page de choix du prochain chevalier à envoyer au charbon, vous verrez apparaître le visage de Marine, qui sort un serment chevaleresque du genre "Courage Seiya, relève-toi, on compte sur toi..." etc, qui fait se relever Seiya et voir ses barres remonter à leur maximum. Pour Shiryu, c'est son Grand-Maître des 5 pics qui interviendra pour lui secouer les puces... Debout, feignasse !! J'ai pas perdu mon temps à t'entrainer pour que tu t'la coules douce, hein... !

 

 En cas de coup dur, Dokho ne manquera pas de requinquer son piti Shiryu

 Et très naturellement, c'est Marine qui s'occupera de Seiya. Mais que ferait-on sans elles...

 

LES NOTES :

- les graphismes : 13,5/20
Un ensemble de graphismes qui reste relativement pauvre en détails, avec une profondeur inexistante et un beau noir en guise de décor dans les combats contre les chevaliers d'or. Un ensemble graphique qui ne vaut sûrement pas les 14, mais qui les frôle tout de même, car on pourra noter un effort de la part de Bandai, qui se fait particulièrement sentir au niveau des sprites. Avec en particulier des chevaliers d'or très réussis.

- la bande son : 14/20
Si Bandai a fait un petit effort sur les graphismes, il en a fait un gros sur les musiques ! On a droit ici à une gamme de thèmes beaucoup plus variés, avec une utilisation des capacités de la console beaucoup plus poussée que dans le premier opus. Si les pistes de cette suite ne resteront bien sûr pas dans les mémoires, on pourra se satisfaire d'avoir des musiques plutôt sympa qui rendent le jeu bien plus attrayant que ce qu'on avait pu voir avec le premier épisode. Avec comme musique pour l'écran titre, le très célèbre thème "Pegasus Fantasy" façon NES, qui n'est autre que le générique de la série en version japonaise.

- durée de vie : 13/20
On se retrouve avec un jeu beaucoup plus intéressant que le premier (ce qui én'tait vraiment pas dur à réaliser...) qui voit sa longévité sacrément raccourcie du fait de ne faire uniquement que les 12 maisons du zodiaque du début à la fin de la partie, mais agrémentée par les niveaux entre les maisons bien sûr, ainsi que par les mini-niveaux comme l'autre dimension et le royaume des morts.

- maniabilité : 13/20
Ici en revanche, on ne pourra pas vraiment parler d'un quelconque effort. Une gestion des collisions à peine moins hasardeuse et des chevaliers à peine moins lourds à déplacer. Il ne sera pas rare de tomber dans un trou à cause d'un saut foireux par exemple, ce qui aura pour effet de nous renvoyer directos au début du niveau avec quelques points de vie en moins...

- au final : 13,5/20
Une suite qui n'en est pas une, qui ravira principalement les fans de la série du fait de la fidélité de ce titre à cette dernière. Un titre qui pourra plus être considéré comme un "spécial dédicace aux fans" ? Il est clair qu'on n'est pas en présence d'un jeu à part entière, mais les améliorations données à cette suite font que les innombrables carences dont souffraient son frangin se voient corrigées, un peu à la machette puisqu'ici, l'action est focalisée sur la bataille contre les chevaliers d'or. Un titre qui s'adresse principalement aux fans, et qui pourra plaire aux inconditionnels d'aventures avides de découvertes 8-bits.

 

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Article rédigé par VinceGaiden le 19/09/2008