Je suis né le 06 Juillet 1947 à Bowie dans l'Arizona. Mon colonel, c'est ma maman. Et mon papa aussi. Je suis d'ascendance Indo/Germanique.. paraît-il que ça fait un drôle de mélange... C'est le 06 Août 1964 que j'ai rejoint l'armée de ma patrie (de toute façon j'aimais pas l'école...), puis j'ai été enrôlé dans les bérets verts. Je suis un expert en armes légères (oui je dors jamais sans mon couteau, je me douche jamais sans aussi..) et j'ai suivi un sévère entraînement para-médical (pff ça c'était pas nécessaire j'ai jamais mal en plus..). Avec tout ça je suis également pilote d'hélicoptère et j'ai aussi mon diplôme en langues orientales (comme ça même perdu dans les airs je pourrais toujours demander mon chemin). Paraît-il aussi que j'aurais abattu officiellement 59 ennemis.. (ouais bon ces 59 là c'est juste ceux que j'ai déclaré vite fait.. sinon y m'auraient jamais cru !). Pis alors que j'avais rien demandé, j'ai reçu deux étoiles d'argent, quatre étoiles de bronze, et même la croix de guerre pour ma blessure ! Oui je m'étais fait piquer par un méchant moustique.. et enfin la médaille d'honneur du congrès pour me féliciter de mes soi-disant exploits dans les tranchées, alors qu'en fait j'ai juste fait ce que maman (euh mon Colonel pardon..) m'a dit de faire.. et en plus c'était super facile pfff.. Alors.. qui suis-je ?
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Titre : Rambo
Console : Nes
Année : 1988
Genre : Tentative de jeu d'action
Editeur : Acclaim
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John : Colonel.. cette fois on y va pour gagner ?
Trautman : Cette fois ça dépend de toi..
Et oui mes amis, les licences ont toujours attiré plus ou moins malgré elles le regard des éditeurs du jeu vidéo, désireux de surfer sur la vague d'un film encore dans les mémoires et de prolonger l'aventure de son héros jusque dans nos consoles. 1982 fut une année marquée par l'arrivée sur le grand écran de Rambo, un nouveau héros qui sans le savoir n'allait pas finir de faire parler de lui, je veux bien sur parler de John J. Rambo, un ancien soldat de la guerre du Viet-Nâm dont la réadaptation à la vie civile fut quelque peu mouvementée, le tout adapté d'une œuvre littéraire de Davil Morrell à la base intitulée "First Blood". Et trois ans plus tard, donc en 1985, notre petit soldat réapparut dans les salles sous le titre : "Rambo : First Blood Part II", "La Mission" chez nous.
Un titre tout en finesse à la même enseigne que le film d'ailleurs. Car si Rambo First Blood pouvait se vanter d'entretenir une certaine psychologie du syndrôme de l'ancien combattant, il n'en est désormais plus trop question dans cette suite puisque notre Superman du couteau va reprendre les armes et combattre comme il l'avait si bien fait lors du temps où il était encore en service sous les drapeaux.
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Non non, ce n'est pas Pitfall.. juste Rambo en parachute
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Oui oui, des avions aussi grands que les gens.. |
Murdock : Nous allons mettre les meilleures armes du monde a votre service.
John : J'ai toujours pensé que c'était l'esprit la meilleure arme.
Murdock : Les temps changent.
John : Peut-être pour vous...
Enfin, trois nouvelles années plus tard, débarquant sur NES, le voici, le voila... Rambo ! La cartouche ultime, l'adaptation vidéoludique du film de Rambo II, d'ailleurs assez maladroitement appelée Rambo tout court. C'était peut-être trop dur de préciser que le jeu reprend la trame du deuxième film ? Y a des éditeurs parfois faut pas trop leur en demander... remettez-vous a l'époque : vous venez juste d'acheter le jeu dans votre magasin, et sans avoir encore commencé à jouer, rien qu'a la vue de la jaquette, ça commence déjà les conneries ! Donc une adaptation que tout le monde attendait avec... impatience ?
Le film ayant eu son petit succès, il était certain que son jeu vidéo allait provoquer au minimum de la curiosité. Et pour le grand malheur des fans, au vu des premières captures d'écran, eh ben mes p'tits pères j'peux vous dire que c'était pas gagné d'avance.
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Rambo versus les mouches géantes.. Brrr que la nature est cruelle !!
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Allez retrouver votre contact dans la jungle
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Trautman : Ce que vous appelez l'enfer.. il appelle ça chez lui.
Trêve de bavardages, et Power On sur la console s'il vous plait ! Et bon.. le moins que l'on puisse dire, c'est que ça commence plutôt bien, ça part même sur les chapeaux de roue ! On voit le nom de Rambo sur l'écran titre qui se remplit progressivement de flammes, tout comme dans le film, accompagné d'une musique d'un dynamisme à tout épreuve. On s'en surprendrait même à secouer tout seul la tête tellement la musique de l'écran titre de ce jeu est entraînante, jusque -là tout va bien, du grand Rambo dans toute sa splendeur. Du bourrin et de l'explosif. Hep-là pas si vite !!
Nous n'en sommes qu'à l'écran titre didiou ! On remarquera les choix très habituels "new game" ainsi que "continue" ce qui laisse présager d'un système de mot de passe en cours de partie histoire de ne pas recommencer depuis le début. Mais comment continuer quelque chose qui n'a pas encore été commencé ?
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Beuuurgh c'est quoi une femme... ?!
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Gare aux têtes de mort géantes qui rodent dans les montagnes !!
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Co : Pourquoi arrives-tu si tard ?
John : ... resté accroché a l'avion.
Il n'y a qu'une seule façon de remédier à ce drame, et cette façon, c'est de sélectionner l'onglet "new game" a l'aide du sacro-saint bouton Start ! Ce bouton qui a lui seul nous aura déjà tant fait découvrir sur des dizaines d'autres jeux... et qui s'apprête à faire la même chose avec Rambo sur NES. Apparait alors un hélicoptère (même un gros !) avec un bref descriptif de notre soldat préféré, histoire de bien savoir qui c'est le héros que l'on ne vas plus tarder à incarner. Nan mais c'est que.. eh oh ! C'est Rambo, hein ! C'est pas n'importe qui ! Alors que Chuck Norris lui-même aurait tout à apprendre de lui (NdS : tu joues avec ta vie, toi), vous vous allez pouvoir en faire ce que vous voulez. C'est ça la magie du jeu vidéo.. seulement voilà : "une magie ça peut aussi foirer, et quand ça foire.. c'est pas beau a voir !" Signé Merlin Pinpin.
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Et ouais ! Et il dit ça sérieusement en plus !!
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Ne vous faites surtout pas toucher sur un pont !! Sinon vous tomberez dans l'eau, logique...
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John : Je suis remplaçable.
Co : Comment ça ? Qu'est-ce ça veut dire remplaçable ?
John : C'est quelqu'un que t'invites a une soirée, avec plein d'autres gens, mais si toi t'y va pas.. personne le remarque..
Rappelez vous le scénario du film. Rambo est envoyé dans une prison où le plus clair du temps, il y casse des cailloux. Le colonel Trautman vint alors lui rendre visite pour lui proposer une mission dans le camp de prisonniers dont il s'était évadé. Dans le jeu, c'est pareil. La partie commence par un très bref message d'introduction vous expliquant que Trautman est allé rendre visite a Rambo dans sa prison. C'est là que les choses se corsent plus que sérieusement. L'avatar des personnages apparait alors sur l'écran, et là on se demande ce qui se passe. La console qui chauffe trop et qui fausse les graphismes ? La cartouche qui aurait pris un coup et qui lui aurait fait sauté son composant du beau et du sérieux ? On se retrouve alors avec en effet des avatars de.. personnages oui, on dirait bien des personnages de forme humaine, étant donné qu'on arrive a y discerner deux yeux, un nez, une bouche.. un béret sur la tête du plus âgé, donc oui par déduction, il s'agit du colonel Trautman en haut. Et le pouilleux en bas, ben c'est Rambo.
Le tout sur une musique qui pourrait être qualifiée d'une des musiques les plus comiques de toute l'histoire de la 8-bits. Si le terme "hors-sujet" devait être associé a une musique, alors ça serait sans aucun doute celle-là. Une musique digne des plus grands cirques, avec nains unijambistes cracheurs de feu et autres dresseurs d'ours, alors là oui la musique aurait pris tout son sens. Allez Sultan.. sur les pattes arrières !! Mais pour Rambo ?? La blague ! On dit que la nature peut se montrer cruelle, eh bien comparée aux massacres que peuvent provoquer les transitions du cinéma au jeu vidéo, la nature dans toute son horreur est ma foi fort clémente !
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Un flamand rose !! A l'attaaaaaque !!!!!!!
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On pourra dire ce qu'on veut, ici les dialogues sont identiques a ceux du film !
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John : Qu'est-ce que c'est ?
Co : C'est pour me porter chance, et toi qu'est-ce qui te porte chance ?
John : <brandissant son couteau> beuuurgh ça je crois...
L'introduction n'est pas encore terminée que déjà, on se cache le visage derrière la manette en se disant mais non c'est pas possible.. je joue a Rambo au cirque la !! Vous croyez être déjà au bout de vos surprises ? Détrompez-vous ! Cette cascade d'humour non-intentionnelle ne vas pas s'arrêter en si bon chemin, et va même vous accompagner jusqu'à la dernière minute du jeu. Mais on en est encore qu'au tout début du jeu là, 'faut pas déconner tout reste encore à faire... une fois donc la séance de dialogue passée entre le colonel et Rambo, ce dernier va se retrouver dans la base américaine. Et tout comme dans le film, il va devoir trouver son colonel et aller voir Murdock pour prendre ses ordres. On arrive donc à ce qui est censé ressembler à une base militaire, des hangars, des avions.. mouais.. pas convaincant tout ça. Pas convaincant ? Ce n'est rien comparé au sprite de notre super soldat. Vous voyez tous comment il est foutu le père Rambo, hein.. avec les cheveux, plein de muscles et un sourire digne de Végéta, eh bien quelle n'est pas la surprise du joueur lorsqu'il se rend compte que le sprite de son soldat préféré a autant de ressemblance qu'un bambin de 10 ans ??
Avec un bas de pyjama rouge pour enfoncer encore un peu plus le clou. Rambo à la colonie de vacances. C'est que c'est à se taper la tête contre les murs pour tout fan qui se respecte !! Jouer avec un Rambo aussi insignifiant relèverait presque de l'insulte à la licence, et quoi qu'il en soit un sacré foutage de gueule ! Et c'est résigné que le joueur continue sa progression pour aller retrouver Trautman qui va vous dire d'aller voir Murdock dans son bureau. Au passage on y retrouve la musique du dresseur d'ours avec les avatars des personnages qui vont bien. On a alors la certitude que cette musique est la piste préposée aux interludes scénaristiques, et qu'il va falloir se la fader jusqu'à la fin du jeu. On se remet en route et on croise Ericsson, pour mémoire le pilote attitré du film. Là encore une nouvelle séquence de dialogue va s'ouvrir avec la musique qui va bien, et à la découverte de l'avatar d'Ericsson, mais.. ouh mamma !
Une fois rendu chez Murdock, mais là c'est pire que tout. On ne cesse d'en rire non pas parce que c'est volontairement comique, mais un jeu aussi ridicule qui se prend autant au sérieux ne peux pas laisser de marbre. C'est impossible. A ce point les mecs ont fait fort. Non mais c'est qu'à ce point ça en dépasse même le stade du fou rire, ça en atteint même un point de ridicule qui en devient presque admirable. Seule solution plausible : Acclaim n'a pas, mais alors pas du tout aimé le film. Parce que pour se venger à ce point, faut vraiment y mettre tout ce qu'on peut pour mettre à sac un soldat pareil, qui j'en suis sûr s'il existait vraiment et qu'il voyait sa gueule dans son jeu vidéo, débarquerait dans les studios d'Acclaim lance-roquettes et M-60 dans chaque main et exploserait les programmeurs dans toute la pièce ! La guerre, c'est horrible, mais je suis persuadé que ce bon vieux John aurait préféré resté prisonnier plutôt que de jouer à... ça.
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Attention on passe aux choses sérieuses...
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Chasse à l'homme dans les bases ennemies |
Trautman : C'est vous qui avez commis une erreur !
Murdock : Et vous allez me dire laquelle...
Trautman : Rambo.
Il est malgré toute cette blague une fort bon point qu'il sera bon de mettre en évidence, car c'est principalement grâce à ce fameux bon point que ce jeu n'est pas entièrement à jeter à la poubelle, c'est la fidélité du jeu par rapport au film. A tel point qu'un joueur s'essayant au jeu, et n'ayant jamais vu le film, pourrait le raconter au même titre qu'un psychopathe le visionnant plusieurs fois par semaine. Des dialogues respectés à la lettre près du début à la fin, tellement que ça en devient admirable. Rien que pour découvrir ces multiples séquences où le film reprend ses droits, le jeu en vaut la chandelle, en mettant bien entendu de côté la musique du dresseur d'ours. Un sentiment fort mitigé, avec d'un côté les dialogues du jeu exactement comme si l'on était en train de regarder le film, et de l'autre une musique qui parodie le tout à en atteindre des sommets abyssaux à l'échelle de la connerie vidéoludique. Donc on oublie deux secondes la musiquette et penchons-nous un peu plus sur les dialogues, qui heureusement nous ferons retrouver toute l'intensité si j'ose dire, l'émotion si j'ose encore dire, et tout le charisme si j'ose toujours dire des fantastiques dialogues que sont ceux du film de Rambo 2.
Il faut savoir que Rambo, c'est pas seulement tirer dans le tas et tuer plein de mecs avec moins de cartouches que le nombre de moches en face, c'est aussi un grand rassemblement de répliques aussi cultes qu'inoubliables du monde du cinéma, vous aurez d'ailleurs remarqué entre deux paragraphes, certaines citations émanant directement du film, un petit "best-of" de mon cru, mais que bien entendu vous ne manquerez pas de retrouver dans le jeu vidéo tout au long de la partie. C'est simple : 'y a tout. Le colonel qui propose a Rambo la mission à la prison, le briefing de Murdock sur les photographies, la rencontre avec son contact indigène sur le terrain, l'interlude avec la trahison des pirates, la reprise du prisonnier par Rambo et son abandon par Murdock sur la colline, l'interrogatoire par les Russes etc etc.. poussant même le vice par exemple lors de la capture de Rambo par les Russes, où dans le film c'est son contact féminin qui, en se déguisant en prostituée, gagne la base des viet' et participe à l'évasion du grand fou. Il en sera de même ici où lorsque Johnny sera capturé, vous jouerez provisoirement Co, devrez trouver une robe, puis trouver la base ennemie et enfin Rambo. Aucune scène du film n'a été laissée pour compte, et ça moi je trouve que c'est un beau travail malgré tout le reste.
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Rambo sous les booombes !
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L'un des combats des plus ridicules de toute l'histoire du jeu !! Vous comprendrez lorsque vous y serez.. si vous y arrivez ! Gniarf gniarf !
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John : Murdock... je vais revenir et j'aurais votre peau !!
Il est à noter malheureusement quelques aberrations scénaristiques qui méritent d'être soulignées, aberrations qui n'ont absolument pas lieu d'être et qui pourtant nous honoreront de leur présence. Comme par exemple dès le début du jeu, où lorsque Rambo est parachuté dans la jungle, dans le film il reste accroché a l'avion. Bin dans le jeu, tout va bien, le mec y saute tout ce qu'il y a de plus normal, le parachute s'ouvre normalement.. bon ben ok.. mais c'est pas pour ça qu'une fois qu'il a posé le pied a terre il aurait conservé tout son équipement, hein ! A croire que dans l'avion, il était déjà torse-nu avec son bas de pyjama rouge, avec son couteau caché je-ne-sais-où. Ensuite, bien plus tard dans le jeu, Rambo va trouver un village de paysans, et là le joueur va devoir se taper une espèce de sous-quête absolument débile où il va falloir secourir un enfant qui est allé se perdre dans une grotte non loin du village, avec comme cerise sur le gâteau une araignée géante en guise de boss. Ou sinon le combat contre Yoshin, l'aide de camp du lieutenant-colonel Podovsky, qui dans le film se passe dans un hélicoptère, et dans le jeu vous devrez aller le dénicher dans un hangar...
C'est tout pour les aberrations scénaristiques, passons maintenant aux aberrations tout court. Attention ça va faire mal... John Rambo est un super soldat, on est d'accord. Sa mission, se faufiler a travers la jungle et trouver la preuve de l'existence de prisonniers américains. Il fallait bien en faire un jeu vidéo de tout ça. Et se faufiler à travers la jungle dans un jeu veut forcément dire se battre contre la populace de la jungle, mais là où ça en devient comique, c'est qu'affronter des mouches géantes, des flamands roses et des poissons qui sautent hors de l'eau à coups de mitraillette et de flèches explosives fait tout d'un coup passer notre super vétéran pour un scout qui passe son premier séjour en forêt loin de ses parents !! A préciser que si un flamand rose vous attaque et vous touche, très naturellement il vous allège de quelques points de vie, allant jusqu'à vous tuer si ces derniers atteignent zéro. Imaginez la pierre tombale : John J. Rambo, héros de guerre, tué par un flamand rose...
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Vous ne rêvez pas.. cette araignée géante est bien un boss !
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Trouvez et délivrez le prisonnier ! |
Trautman : Comment comptes-tu vivre ?
John : Au jour-le-jour...
Un petit mot quand même sur la progression ludique de Rambo dans ce monde cruel. Lorsque le joueur dézingue un ennemi, il y collectera quelques points d'expérience, qui viendront grossir un compteur d'XP. A terme, vous passez au niveau supérieur, ce qui se fera avant tout ressentir sur vos points de vie. Au départ, vous partez avec 100 points de vie, qui seront augmenter de ce même nombre à chaque augmentation de niveau. Si par exemple vous arrivez niveau 7, vous aurez en conséquence 700 points de vie à disposition, et croyez-moi : c'est pas d'trop ! Votre équipement est composé comme il se doit pour tout bon p'ti Rambo en herbe qui se respecte de votre fameux couteau, absolument mortel au corps-à-corps, des petits couteaux de jet, votre arc avec des flèches normales ou encore explosives, une mitraillette que vous pourrez acquérir plus tard, et bien sûr des grenades.
Le seul moyen de vous réapprovisionner en munitions n'est autre que de tuer encore et toujours des ennemis à la pelle, et non pas en espérant qu'ils laissent quelque chose derrière eux, mais en brûlant un cierge.. car au rythme où ils vous laissent des objets, il sera dans bien des cas judicieux de préférer l'utilisation du couteau. Ce qui s'ajoutant a une maniabilité lourde au possible jumelée d'une gestion des collisions des plus hasardeuses, j'peux vous dire que le challenge est loin d'être gagné ! Et c'est sans compter le comportement plus qu'aléatoire de la plupart des ennemis... il relèvera parfois de la pure chance de simplement tuer un mec. Mais à force de pratiquer, on arrive plus ou moins à se familiariser au moment opportun avec lequel il faut donner le coup..
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Incarnez Co pour retrouver Rambo à son tour prisonnier
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Le boss final, très logiquement l'hélicoptère de combat... au passage vous pourrez admirer l'arrière-plan hein... !
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LES NOTES :
- les graphismes : 01/20
En toute franchise : c'est moche. Et même très moche. Des décors sans grande profondeur, pas spécialement colorés, avec pour la plupart des environnements une bouillie de pixels en guise de forêt, quelques cabanes tracées à la règle pour les bases ennemies.. mais surtout, la représentation des protagonistes du film. On croirait presque que c'est un dessinateur débutant voulant caricaturer les tronches des acteurs qui s'en est chargé pour Acclaim. Quand je dis caricature, j'exagère pas.. si d'ailleurs j'avais été un acteur de Rambo II, et que je m'étais vu passé à la moulinette à ce point, j'aurais sans aucun doute fait un procès au studio... si on regarde la réalité en face (il avait pas tort Gilbert Montagné en fait..), on fait face à l'écran titre, on appuie sur Start, on voit l'introduction avec la gueule à Trautman et Rambo et déjà c'est le drame ! Avec un peu de persévérance on continue, on tombe sur la gueule à Ericsson, à Murdock, et c'est encore le drame ! Et ainsi de suite...
- les musiques : 01/20
Des musiques qui vont passer relativement inaperçues, et qui relèvent toutes d'un simple jeu d'aventure. Sans oublier bien sûr la musique du dresseur d'ours, omniprésente, qui va gentiment se contenter de transformer toutes les scènes sérieuses et dramatiques d'un Rambo II (je pense par exemple à la scène où Co se fait tuer dans le lagon), en pastiche humoristique qui fait rire les enfants, et les grands. Le fait est que sur un jeu de Rambo, un minimum de musiques guerrières auraient du être de mise, au moins lors des scènes dans les bases adverses. Que dalle ! On va se retrouver ici avec des pistes qui auraient trouvé leur place avec mille fois plus de succès dans le prochain épisode de Cadichon plutôt que dans un Rambo. Bon Cadichon peut-être pas.. allez.. un bon Francklin si vous préférez... Avec cependant une mention spéciale pour la musique de l'écran titre, qui elle est vraiment bien réussie, du pur concentré de Rambo. Si les autres avaient étés faites dans le même état d'esprit, on aurait eu ici un exemple musical du début à la fin. Ben là c'est qu'au début et ça se limitera à ça. A croire que la musique de l'écran titre fut composée par un vrai compositeur talentueux, et que pour le reste, Acclaim a laissé le soin de s'occuper des autres musiques à une bande de sacrés débiles. En tout cas n'allez pas me dire que c'est des personnes saines d'esprit !!
- la durée de vie : 01/20
Mmmh... un sentiment plutôt mitigé m'inonde concernant la durée de vie de ce jeu. Soit je suis honnête, car ce jeu, je l'ai fini le plus légalement du monde ! Et il ne se termine pas en une demi-heure. Si on tient le coup, on va trouver un jeu d'aventure relativement long, avec ses rebondissements scénaristiques suivant ceux du film. Ensuite.. prenant en compte une atroce difficulté générale suivie de très près d'une gestion des collisions qui n'arrange rien, au combien hasardeuse... On se verra plus d'une fois mort le plus injustement du monde, ce qui aura de grandes chances de réduire à néant la motivation du joueur pour arriver au bout de ce titre, motivation qui aura déjà encaissé une sévère décharge rien qu'à la vue de l'introduction. Aussi seuls les puristes de Rambo, ainsi que les pros de la série Z sur 8-bits trouveront les ressources nécessaires pour dépasser les cinq minutes de jeu...
- la maniabilité : 01/20
Euh.. j'suis vraiment obligé ? Bon allez je me lance ! Le principal défi ici est de garder une certaine retenue, de ne pas laisser s'exprimer un très large flot d'insultes amplement mérité à l'encontre d'un titre qui n'a rien pour se défendre ! Si je devais renommer Rambo pour sa maniabilité, je l'appellerai Lourambo. Nan mais c'est que quand on joue avec, on voit bien qu'il est tout nu a l'écran quoi ! Qu'est-ce qui fait qu'il saute aussi mal et qu'il a autant de mal a donner un simple coup de couteau, bordel !! Le couteau y pèse deux tonnes ? Sûrement.. c'est que pour Rambo, son couteau c'est un peu sa maison. Dans son manche il y a caché l'aspirateur, la machine à laver, le four... je vois que ça pour expliquer un couteau si lourd à porter que ça, ce qui forcément influe grandement sur la jouabilité du sprite ! Si encore y avait pas d'ennemis pour s'en rendre compte, ça irait ! Mais voilà, des ennemis, y en a plein ! Et quand on en affronte un qui donne des coups de pied sautés, et que ce dernier vous tombe dessus alors qu'il vous attend de pied ferme dans un endroit surélevé du jeu, ne pas se faire toucher peut alors relever du saint-esprit...
- au final : LOL/20
Vous connaissez certainement les films
Hot-Shots 1 et 2 ? Vous savez.. ces films qui parodient sans complexe Top Gun ainsi que Rambo 2 et 3. Bin on peut dire la pareille de Rambo sur Nes, qui est à sa manière le
Hot-Shots de la console à lui tout seul. Si
Hot-Shots passe au crible d'autres films bien précis, Rambo sur Nes n'est rien d'autre qu'une vaste parodie de lui-même, faisant tourner au ridicule non seulement le film, mais aussi l'aventure 2D toute entière ! On va pas parler ici d'action, hein, cela ne serait qu'un doux euphémisme. Un jeu bien évidemment à prendre au troisième degré, si ce n'est pas au quatrième, qui malgré tout se prend au sérieux. Ce doit être ça le plus comique dans l'histoire... Si vous êtes un fan du film Rambo II, alors il est de votre devoir de vous essayer à ce jeu, fous rires garantis ! Si en revanche vous n'avez pas peur du ridicule, que vous êtes un éminent spécialiste des nanars vidéoludiques, et que vous êtes un pro de Wayne's World sur Super Nintendo, alors foncez ! Ce jeu a été fait rien que pour vous !!