Powerdrift

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Ecran titre
  • Nom : Powerdrift
  • Editeur : Sega
  • Machine : Y-Board hardware (arcade)
  • Année : 1988
  • Genre : Course
  • Emulateurs : MAME, Final Burn

Présentation

Le jeu date de 1988. C'est un jeu de buggy ou les courses se jouent en circuit fermé, chose assez rare a l'époque. 4 tours par course et 12 concurrents sur chaque course. Le jeu comporte cinqs circuits, chacun composé de 5 courses. Il faut finir dans les 3 premiers pour accéder à la course suivante d'un circuit. Donc pas moins de 25 courses ce qui est vraiment bien. Les courses sont assez endiablées très rapides et exigent une très bonne concentration. Certaines courses font intervenir des dénivelés de folie : passerelles sans rebords, au moindre écart c'est la chute, tremplin et sauts d'une passerelle a une autre.Tout ça à vitesse gand V.

la présentation : toutes ces voitures sont animéesla présentation : toutes ces voitures sont animées
Et c'est parti, attention ça va aller vite !Et c'est parti, attention ça va aller vite !
Notez comme l'écran s'incline. MAME prend en compte l'inclinaison, contrairement à Final Burn. Notez comme l'écran s'incline.
MAME prend en compte l'inclinaison,
contrairement à Final Burn.

Les graphismes et l'animation


Le jeu tourne sur le Y board hardware (Galaxy Force 2, Rail Chase) qui tire sa force des 3 processeurs 16 bits MC68000 là où les autres hardware (X hardware, Outrun hardware, ...) n'en utilisent que 2.

Comme la plupart des jeux de l'epoque, on a une fausse 3D à base de sprites zoomés, sauf qu'ici on a en plus des rotations à chaque virage : tout s'incline: bas cotés, route, decors de fond pour accompagner la prise du virage. Powerdrift est pour moi le jeu le plus avancé techniquement sur son temps tous supports confondus. Si on jette un coup d'oeil aux jeux de courses de la même époque, l'écart est flagrant. Dans Powerdrift, chaque élément du décor est énorme : les buggys sont énormes, les petits palmiers de Outrun laissent place à des arbres géants, des maisons géantes, des pancartes géantes.

Bref, l'ecran est rempli de sprites animés a toute vitesse, qui zooment et s'inclinent sans la moindre baisse de fluidité. Rien qu'au commencement de chaque course, le ton est donné avec une vue d'ensemble de la course qui tourne en temps réel, la caméra descendant se placer derriere le joueur. Cette débauche de decors rend même le jeu un peu confus par moments notamment dans les niveaux avec des échafaudages rouges (géants).

Passage étroit entre deux chaînes de rochers géantsPassage étroit entre deux chaînes de rochers géants
Certains dénivelés sont monstrueux. En plus, il n'y a aucun rebord.Certains dénivelés sont monstrueux.
En plus, il n'y a aucun rebord.

Le son


Des voix digitalisées accompagnent chaque dépassement dans une course, annoncent le départ, le nombre de tours restants. Le bruit du moteur est discret, le bruit du dérapage est un peu crispant; on le croirait tout droit sorti d'un chipset son NES. Les musiques (5 au total, soit une par course) vont du bon a l'excellent. au niveau de la qualité du son on retrouve les accords de gratte saturés présents dans Afterburner II, idem pour la batterie et ses sons de ride. Niveau composition on a droit a un petit bijou pour le 5eme circuit qui ne deplaira pas aux fans d'Outrun.

La maniabilité


Là c'est spécial, la conduite est très vive, et laisse place aux réflexes et à la connaissance du circuit par coeur plutot qu'à une réelle maîtrise. Eviter les autres caisses n'est vraiment pas évident. Mais bon, ça reste un jeu d'arcade et on s'éclate quand même. A noter que le jeu demande des mouvements assez violents de volant. Sur un bon volant de borne ça passe, mais beaucoup moins sur un volant PC ou Dreamcast classique qui aura tendance a se défixer.

Les conversions


  • Amstrad CPC
  • Atari ST
  • Commodore 64
  • Commodore Amiga
  • Sinclair spectrum

Aucune de ces conversions console ou ordinateur de l'epoque n'arrive à la cheville du maître. Les graphismes sont à des années lumière de l'original. La première conversion fidèle est sur Saturn, 7 ans après la sortie de la borne, les graphismes sont fidèles et les musiques réorchestrées.

Comment y jouer


Emulateur Final Burn : L'inclinaison du decor dans les virages n'est pas gérée (aucune rotation de sprites). C'est vraiment dommage car le reste est fidèlement émulé.

Emulateur MAME : Les jeux du Y-Board hardware sont enfin passés en statut "game working" depuis la version 0.94 de MAME. Powerdrift ainsi que les autres gros jeux de ce système (Galaxy Force 2, Rail Chase, Strike fighter, etc) sont parfaitement émulés. Les rotations sont bien présentes.

Dreamcast : Le Yu Suzuki Gameworks, compilation Dreamcast de 5 jeux d'arcade de la 2eme moitiée des 80's. Conversion parfaitement fidèle de la borne. Seul défaut : le volant Dreamcast n'est pas réglable et les coups de volant jusqu'en buté empêchent de le fixer correctement.

Borne d'arcade : Chapeau à celui qui en trouve une (qu'il me dise où).

Conclusion


Des courses endiablées, brutales, des gros coups de volant à gauche à droite, pas le temps de finir un virage avant de voir arriver le suivant. Réalisation hors normes qui reste encore impressionnante à voir aujourd'hui. Totale éclatch !!

Les conducteurs se la pètent !Les conducteurs se la pètent !
Version commodore 64 : no laughings !Version commodore 64 : no laughings !

  • Graphismes : 10/10
  • Son : 9/10
  • Maniabilité : dépend du volant utilisé; entre 6/10 et 9/10
  • Fun : 10/10
  • TOTAL : 9,5/10
Article rédigé par Gonzo le 28/03/2005