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La Selection SZ100
(1/1)Pour une fois nous n'allons ni vous parler d'un jeu ou d'un constructeur, mais d'une seule machine. Et pas n'importe quelle machine : une console pirate.
Alors que je me promenais sur un vide-greniers, à la recherche de jeux Sega que jamais je ne trouvai, je suis tombée sur cette curiosité. Histoire de ne pas rentrer bredouille, j'ai donc acheté la bête. Excellente idée s'il en est, puisque j'ai bien ri en l'essayant.
Alors que je me promenais sur un vide-greniers, à la recherche de jeux Sega que jamais je ne trouvai, je suis tombée sur cette curiosité. Histoire de ne pas rentrer bredouille, j'ai donc acheté la bête. Excellente idée s'il en est, puisque j'ai bien ri en l'essayant.
La bête
D'abord, admirons la carrosserie :Comme vous pouvez le constater, la SZ100 ressemble pas mal à une Famicom, reprenant même les "astucieux" emplacements pour ranger les pads. Pads qui ressemblent à un mélange des pads Famicom et PC Engine. Notez qu'un seul d'entre eux est doté des boutons "Start" et "Select". Chez Selection, c'est le joueur 1 qui commande, point barre.
La console est munie d'un bouton Eject, typique des consoles Nintendo, mais qui ici ne sert pas à grand chose puisqu'il faut quand même tirer comme un butor pour retirer la cartouche.
Chose étrange, il semble qu'il y ait un capteur infrarouge au dessus du 1er port manette, mais je n'en vois absolument pas l'utilité. A moins qu'ils n'aient poussé le vice jusqu'à sortir des pads infrarouges ? Naaaa.
Derrière, on retrouve la classique prise d'alimentation, de moins classiques prises audio et video, et même une prise casque ! Quel luxe !
La console est munie d'un bouton Eject, typique des consoles Nintendo, mais qui ici ne sert pas à grand chose puisqu'il faut quand même tirer comme un butor pour retirer la cartouche.
Chose étrange, il semble qu'il y ait un capteur infrarouge au dessus du 1er port manette, mais je n'en vois absolument pas l'utilité. A moins qu'ils n'aient poussé le vice jusqu'à sortir des pads infrarouges ? Naaaa.
Derrière, on retrouve la classique prise d'alimentation, de moins classiques prises audio et video, et même une prise casque ! Quel luxe !
Les jeux
Bien, maintenant que nous avons fait le tour de la bête, place à l'examen des jeux, car c'est là que ça devient drôle.Et oui, les cartouches ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles de la Famicom, enfin, en plus cheap. Bien, commençons par le jeu en bas à gauche, avec la fille et les gélules.
Oh ! Surprise, nous voilà devant Dr Mario ! Cela dit, j'ai eu tort de m'étonner, puisque la cartouche a le toupet d'afficher le titre du jeu sur sa tranche ! Et la ressemblance ne s'arrête pas là ; je vous laisse constater par vous même :
Tout est identique, les graphismes, la musique (même si elles ont un peu moins de pêche), les bruitages... Edifiant, non ? Vous n'avez rien vu...
Car en plus de ces jeux isolés, ces consoles pirates sont spécialisées dans les compilations. Les jeux compilés sont des classiques de la NES, comme Mario, Dig Dug ou encore Galaxian.
A l'allumage de la console on tombe donc directement sur l'écran de sélection des jeux, qui est plus ou moins élaboré selon la compilation.
Ce qui est surprenant, c'est qu'on retrouve plusieurs fois le même jeu, mais avec un nom à peine différent : par exemple, Super Mario Bros est un clone de...Super Mario Bros, et Fancy Mario est le même jeu, mais farci de bugs pour faire plus...bah, plus "fancy", quoi !
Sur une des cartouches, on trouve même Super Mario Bros 2, mais il ne s'agit pas de la version japonaise (The Lost Levels, comme on l'appelle chez nous), mais bien du premier jeu...mais en commençant au niveau 4 !
De façon générale, les jeux sont identiques à leur version NES, mais en juste un peu moins bien : un peu moins beaux (les graphismes font moins propres), un peu moins rapides, un tout petit peu moins jouable. De plus, je doute qu'ils soient tous présents en version complète. Cependant, ils restent très agréables à jouer, et on comprend les acquéreurs de ce genre de consoles.
Un œil non averti pourrait croire que nous avons affaire à un bête phaser NES : le pistolet est identique, et on retrouve un ersatz du sceau de qualité Nintendo sur la boîte. Heureusement, la cartouche mauve livrée avec nous ramène la réalité : c'est bien un clone. Ouf, on a eu chaud.
La cartouche contient Hogan's Alley, Wild Gunman et Duck Hunt, trois classiques de la NES, ainsi que Macross, qui est un shoot et n'a donc rien à faire là, mais bon, il restait un peu de place, on n'allait quand même pas gâcher. Pas d'écran de sélection ici, il faut appuyer sur le bouton Reset pour changer de jeu.
Cette fois-ci les jeux sont strictement identiques, et le flingue fait même du bruit ! La visée est précise à condition de ne pas trop d'éloigner de l'écran, on retrouve les mêmes sensations que sur la NES. Peut être même que la console peut accueillir les vrais jeux Famicom, mais je n'ai pas pu vérifier.
D'après quelques informations que j'ai pu glâner sur le Net, cette console était produite en Chine, mais à destination uniquement de l'Europe, ce qui est compréhensible puisque le design de notre NES n'a rien à voir avec celui de la Famicom. Il y avait donc peu de chances qu'ils se fassent toper pour contrefaçon. Il n'empêche que bien qu'il s'agisse d'un produit pirate, il est franchement bien fichu et finalement de bonne qualité. La preuve, il marche encore après plus de 15 ans dans un grenier.
Pour terminer, pour les plus curieux d'entre vous, voici quelques vidéos supplémentaires de la merveille en action :
Tout est identique, les graphismes, la musique (même si elles ont un peu moins de pêche), les bruitages... Edifiant, non ? Vous n'avez rien vu...
Car en plus de ces jeux isolés, ces consoles pirates sont spécialisées dans les compilations. Les jeux compilés sont des classiques de la NES, comme Mario, Dig Dug ou encore Galaxian.
A l'allumage de la console on tombe donc directement sur l'écran de sélection des jeux, qui est plus ou moins élaboré selon la compilation.
Impressionnant, non ? |
Ce qui est surprenant, c'est qu'on retrouve plusieurs fois le même jeu, mais avec un nom à peine différent : par exemple, Super Mario Bros est un clone de...Super Mario Bros, et Fancy Mario est le même jeu, mais farci de bugs pour faire plus...bah, plus "fancy", quoi !
Sur une des cartouches, on trouve même Super Mario Bros 2, mais il ne s'agit pas de la version japonaise (The Lost Levels, comme on l'appelle chez nous), mais bien du premier jeu...mais en commençant au niveau 4 !
De façon générale, les jeux sont identiques à leur version NES, mais en juste un peu moins bien : un peu moins beaux (les graphismes font moins propres), un peu moins rapides, un tout petit peu moins jouable. De plus, je doute qu'ils soient tous présents en version complète. Cependant, ils restent très agréables à jouer, et on comprend les acquéreurs de ce genre de consoles.
The cherry on the cake : le phaser
D'autant plus que, et je vous ai gardé le meilleur pour la fin, la console était dotée d'accessoires :Un œil non averti pourrait croire que nous avons affaire à un bête phaser NES : le pistolet est identique, et on retrouve un ersatz du sceau de qualité Nintendo sur la boîte. Heureusement, la cartouche mauve livrée avec nous ramène la réalité : c'est bien un clone. Ouf, on a eu chaud.
La cartouche contient Hogan's Alley, Wild Gunman et Duck Hunt, trois classiques de la NES, ainsi que Macross, qui est un shoot et n'a donc rien à faire là, mais bon, il restait un peu de place, on n'allait quand même pas gâcher. Pas d'écran de sélection ici, il faut appuyer sur le bouton Reset pour changer de jeu.
Cette fois-ci les jeux sont strictement identiques, et le flingue fait même du bruit ! La visée est précise à condition de ne pas trop d'éloigner de l'écran, on retrouve les mêmes sensations que sur la NES. Peut être même que la console peut accueillir les vrais jeux Famicom, mais je n'ai pas pu vérifier.
D'après quelques informations que j'ai pu glâner sur le Net, cette console était produite en Chine, mais à destination uniquement de l'Europe, ce qui est compréhensible puisque le design de notre NES n'a rien à voir avec celui de la Famicom. Il y avait donc peu de chances qu'ils se fassent toper pour contrefaçon. Il n'empêche que bien qu'il s'agisse d'un produit pirate, il est franchement bien fichu et finalement de bonne qualité. La preuve, il marche encore après plus de 15 ans dans un grenier.
Pour terminer, pour les plus curieux d'entre vous, voici quelques vidéos supplémentaires de la merveille en action :