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Captain America and the Avengers
(1/1)Nom : Captain America and the Avengers Editeur : Data East
Console : Megadrive
Année : 1992
Genre : Massacre au frisbee
Non, décidément, certains super-héros ont plus de chance que d'autres. Alors que Batman ou les X-Men ont droit à des adaptations de qualité, aussi bien au cinéma qu'en jeux, d'autres doivent se contenter de nanars inavouables sur les deux supports.
Prenez Captain America : le symbole de l'Amérique triomphante, l'homme qui porte la bannière étoilée non seulement dans son cœur, mais aussi sur son slip, et qui a érigé le lancer agressif de frisbee au rang d'art, était jusqu'à peu condamné à de sombres bouses sur tous les écrans du monde.
Mais c'était sans compter sur les petits gars de chez Data East, studio de développement talentueux et plein d'amoureux du frisbee (Windjammers, c'est eux !) qui va réussir, avec Captain America and the Avengers, à relancer la carrière de Steve Rogers !
En effet, que ce soit au niveau de la technique ou de la jouabilité, tout, et je dis bien tout, participe à faire de ce jeu un des must-have de la Megadrive.
Nous avons donc affaire à un beat'em all dans la plus pure tradition du genre ; vous choisissez votre personnage parmi 4 des Avengers, et vous devez botter le train de l'infâme Red Skull. En effet, si ses plans aboutissent, cela signifiera non seulement la destruction de l'Amérique, mais également du monde entier ! Cela dit, le fourbe n'ose pas se montrer, et envoie des sbires ralentir votre progression.
A super-héros, super moyens et les capacités de la Megadrive sont parfaitement exploitées : sprites de bonne taille et détaillés, décors riches et variés et un nombre d'ennemis impressionnant. Les boss, quant à eux, sont proprement énormes, et pourtant leur animation n'en souffre pas, un exploit !
L'animation n'est pas en reste : les mouvements des super-héros sont fluides et détaillés, à tel point qu'on se demande si on est devant le jeu video ou un dessin animé. L'action est quant à elle rythmée par des musiques pêchues et très réussies et des digits vocales saisissantes de réalisme, qui font mentir ceux qui pensent que la MD est juste à ce niveau.
Mais la technique n'est rien si le gameplay ne suit pas. Pas de problème, Data East a concocté une jouabilité aux petits oignons pour une action trépidante. Pour vous débarrasser de vos charismatiques ennemis, vous disposez d'une imposante palette de 4 coups, dont deux sautés, plus une projection et un coup spécial. C'est surtout à ce niveau que Captain America se démarque de la - fade - concurrence ; d'une part, les projections s'effectuent automatiquement lorsque vous êtes près d'un ennemi ; d'autre part, votre coup spécial ne vous permet pas de vous échapper en cas d'encerclement (manœuvre lâche s'il en est), mais de frapper les ennemis à distance.
Mais ce coup est tellement destructeur qu'au lieu de l'avoir attribué au 3è bouton du pad, les programmeurs ont eu l'idée de l'activer par la combinaison des boutons de saut et d'attaque, afin d'empêcher le joueur d'en abuser. Seuls les meilleurs survivront donc aux incroyables mêlées qui auront lieu, avec parfois pas moins de 3 adversaires en même temps !
Enfin, cerise sur le gâteau, il est possible de ramasser des armes sur le chemin, et pas des moindres : pneus, canettes de coca, cailloux... rien n'est de trop pour vaincre le mal !!!
Pour rompre la routine propre à ce type de jeu, l'heureux possesseur du soft aura droit à des phases de shoot aérien et sous-marin. Dans la première phase, vous piloterez un engin qui, à première vue, ressemble à un pédalo volant ; grave méprise, puisqu'il s'agit d'un vaisseau de haute technologie d'une puissance de feu redoutable.
Le jeu est difficile ; les crédits sont limités, et les boss sont particulièrement retors. Peu importe, le jeu est tellement addictif qu'y revenir plusieurs fois pour enfin le terminer est un véritable plaisir. Car aucun doute ; nous sommes bien en face d'un véritable chef d'oeuvre, bien loin devant les lamentables Streets of Rage 2 , sorti à la même époque, ou de l'ancêtre Final Fight. La dernière réussite videoludique du Captain, qui ira bien plus tard se compromettre dans de tristes crossovers made in Capcom...
Bon, je vous laisse, c'est l'heure de mes pilules.
N.B. : Soyons honnêtes. Cette infâme parodie de jeu video est l'adaptation du jeu d'arcade du même nom, qui est franchement meilleur à tous points de vue, en particulier au niveau des décors qui sont très chouettes. Mais bien qu'il soit potable, ce jeu était déjà dépassé dès sa sortie.
Prenez Captain America : le symbole de l'Amérique triomphante, l'homme qui porte la bannière étoilée non seulement dans son cœur, mais aussi sur son slip, et qui a érigé le lancer agressif de frisbee au rang d'art, était jusqu'à peu condamné à de sombres bouses sur tous les écrans du monde.
Mais c'était sans compter sur les petits gars de chez Data East, studio de développement talentueux et plein d'amoureux du frisbee (Windjammers, c'est eux !) qui va réussir, avec Captain America and the Avengers, à relancer la carrière de Steve Rogers !
N'ont-ils pas fière allure, nos justiciers ? |
En effet, que ce soit au niveau de la technique ou de la jouabilité, tout, et je dis bien tout, participe à faire de ce jeu un des must-have de la Megadrive.
Nous avons donc affaire à un beat'em all dans la plus pure tradition du genre ; vous choisissez votre personnage parmi 4 des Avengers, et vous devez botter le train de l'infâme Red Skull. En effet, si ses plans aboutissent, cela signifiera non seulement la destruction de l'Amérique, mais également du monde entier ! Cela dit, le fourbe n'ose pas se montrer, et envoie des sbires ralentir votre progression.
A super-héros, super moyens et les capacités de la Megadrive sont parfaitement exploitées : sprites de bonne taille et détaillés, décors riches et variés et un nombre d'ennemis impressionnant. Les boss, quant à eux, sont proprement énormes, et pourtant leur animation n'en souffre pas, un exploit !
L'animation n'est pas en reste : les mouvements des super-héros sont fluides et détaillés, à tel point qu'on se demande si on est devant le jeu video ou un dessin animé. L'action est quant à elle rythmée par des musiques pêchues et très réussies et des digits vocales saisissantes de réalisme, qui font mentir ceux qui pensent que la MD est juste à ce niveau.
On a même droit aux bruitages, chouette ! | Dans l'océan, personne ne vous entendra crier "remboursez !!!" |
Mais la technique n'est rien si le gameplay ne suit pas. Pas de problème, Data East a concocté une jouabilité aux petits oignons pour une action trépidante. Pour vous débarrasser de vos charismatiques ennemis, vous disposez d'une imposante palette de 4 coups, dont deux sautés, plus une projection et un coup spécial. C'est surtout à ce niveau que Captain America se démarque de la - fade - concurrence ; d'une part, les projections s'effectuent automatiquement lorsque vous êtes près d'un ennemi ; d'autre part, votre coup spécial ne vous permet pas de vous échapper en cas d'encerclement (manœuvre lâche s'il en est), mais de frapper les ennemis à distance.
Mais ce coup est tellement destructeur qu'au lieu de l'avoir attribué au 3è bouton du pad, les programmeurs ont eu l'idée de l'activer par la combinaison des boutons de saut et d'attaque, afin d'empêcher le joueur d'en abuser. Seuls les meilleurs survivront donc aux incroyables mêlées qui auront lieu, avec parfois pas moins de 3 adversaires en même temps !
Enfin, cerise sur le gâteau, il est possible de ramasser des armes sur le chemin, et pas des moindres : pneus, canettes de coca, cailloux... rien n'est de trop pour vaincre le mal !!!
Gare, malotru ! Tâte de la puisance de feu de mon pédalo ! | Ceci est un boss. La preuve, il a fait un tas de vilaines choses. |
Pour rompre la routine propre à ce type de jeu, l'heureux possesseur du soft aura droit à des phases de shoot aérien et sous-marin. Dans la première phase, vous piloterez un engin qui, à première vue, ressemble à un pédalo volant ; grave méprise, puisqu'il s'agit d'un vaisseau de haute technologie d'une puissance de feu redoutable.
Le jeu est difficile ; les crédits sont limités, et les boss sont particulièrement retors. Peu importe, le jeu est tellement addictif qu'y revenir plusieurs fois pour enfin le terminer est un véritable plaisir. Car aucun doute ; nous sommes bien en face d'un véritable chef d'oeuvre, bien loin devant les lamentables Streets of Rage 2 , sorti à la même époque, ou de l'ancêtre Final Fight. La dernière réussite videoludique du Captain, qui ira bien plus tard se compromettre dans de tristes crossovers made in Capcom...
Bon, je vous laisse, c'est l'heure de mes pilules.
Au secours, sauvez-nous de cette grosse daubasse !! |
N.B. : Soyons honnêtes. Cette infâme parodie de jeu video est l'adaptation du jeu d'arcade du même nom, qui est franchement meilleur à tous points de vue, en particulier au niveau des décors qui sont très chouettes. Mais bien qu'il soit potable, ce jeu était déjà dépassé dès sa sortie.