Ninja Gaiden

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Titre : Ninja Gaiden
Genre : Action/Plates-formes
Année : 1988
Console : NES
Editeur : Tecmo

 

Sentez-vous cette douce brise qui vous caresse discrètement la nuque ? Malgré le fait que portes et fenêtres soient fermées, cela ne vous semble-t-il pas curieux ? Vous venez de vous retourner, et pourtant il n'y a rien derrière vous. Etait-ce un fantôme ? Mais qui est donc capable de se déplacer aussi furtivement qu'un spectre ? Vous ne l'avez pas vu, et pourtant, il est juste au-dessus de vous. Si près de vous atteindre alors que vous n'avez même pas soupçonné sa présence.. oui.. il n'y a qu'un véritable ninja pour accomplir un tel miracle. Et estimez vous heureux de ne pas être un seigneur démoniaque, où vous seriez déjà découpé en morceaux...


Paaarleez-moiii d'amouuur..

Ninja Gaiden, c'est avant tout une graaande histoire d'amour entre Tecmo et son public. Tout commença d'abord en salle d'arcade, ces lieux sacrés de débauche où de pauvres petits boutons innocents et des joysticks mimis comme tout s'en prenaient plein la figure à longueur de temps, et où le cliquetis des pièces dans la machine résonnait comme du miel dans l'oreille de tout ses joueurs.. même si dans l'absolu, c'était le gérant de la salle en question qui s'en frottait perversement les mains.

Nous sommes en 1988, et la première borne de Ninja Gaiden fit son apparition. Un beat'em all a l'ancienne dans lequel on incarnait un ninja, avec bien sur un méchant très très vilain à savater sévère à la fin du jeu. Succès immédiat, et en ces temps de propagation de la NES dans nos salons, il était certain que ce cher ninja allait débarquer sous format cartouche.

Et c'est durant cette même année 88 qu'au pays du soleil levant vit le jour en rayons le premier volet d'une licence, qui peut-être bien sans le savoir, allait déclencher l'un des tsunamis vidéoludiques les plus incroyable de l'histoire du jeu vidéo. 1988, Ninja Gaiden premier du nom est désormais disponible sur NES. <retour dans le passé> Vite vite que je me précipite à la boutique avant qu'il n'en reste plus un seul ! Oui.. à cette époque, la sortie de ce titre très attendu n'avait pas laissé son public indifférent, et jouir d'un Ninja Gaiden à sa sortie, c'était vraiment quelque chose !! Digne souvenir d'une époque lointaine... mais qui pourtant... est devenue tellement immortelle.

Outch.. ça va saigner chez les démons !

Hadoooken !! Arf nan c'est pas ce Ryu là...

Press On sur la console, apparait rapidement le très vénéré écran titre. Il ne suffira que de quelques secondes d'attente pour voir l'introduction du jeu. Eh ben tout ce qu'on peut dire, c'est que côté immersion, on pouvait pas rêver mieux !

L'action se passe lors d'une sombre nuit, à peine éclairée par la lune. Deux ninjas inconnus se font face, sonnant le glas d'un duel à mort. Les deux hommes se regardent fermement, s'observent, jusqu'à ce que le combat commence. Un seul saut, un seul coup, suffit à conclure cet affrontement. Lorsque les deux hommes reposent le pied au sol, l'un des deux s'affaisse, mortellement blessé. Mais qui était-il donc ? Qui était son adversaire ? Nous apprenons que le vaincu n'était autre que le père du héros, Ryu Hayabusa.

Ce dernier trouva, le lendemain de la disparition de son père, une mystérieuse lettre dans sa chambre lui étant adressée. Dans cette lettre, le père explique à son fils qu'il doit livrer un duel à mort, que si il ne revenait pas, que son héritier devrait à son tour prendre la relève, au travers du port d'une lame sacrée, l'épée du Dragon, transmise de génération en génération dans la famille Hayabusa, et de mettre le cap en Amérique, afin de prendre contact avec Walter Smith, un archéologue avec qui sont père était ami. La lettre se termine par ces tragiques mots : "Ryu, sois toujours courageux... ". N'écoutant que ses dernières paroles, Ryu s'empressa d'enfiler son pyjama de ninja, et de partir venger son défunt père.

Ahlala ! Cette insécurité urbaine alors !! Ahlala ! Cette insécurité souterraine alors !!

Ryu Assistance/Dépannage, service 24h/24, destruction de vos monstres a domicile !

La partie n'est même pas commencée, que déjà, on est en plein dedans. On n'a envie que d'une chose, presser ce satané bouton Start et se servir comme un cochon de cette épée du Dragon ! Mais avant de pouvoir attaquer le niveau, le joueur va découvrir la présentation du niveau, sous-couvert d'un jingle, qui aura sa petite part de responsabilité dans la gloire et l'esprit de la saga, comme faisant partie corps et bien de l'ambiance Ninja Gaiden.

Ceux qui connaissent le jeu savent déjà de quoi je parle, du tout puissant jingle de l'écran indiquant le stage que Ryu va s'apprêter a parcourir. Tintintin Tintin Tintintintin ! Ahlala... quelle douceur pour nos oreilles... et ceux qui ne le connaissent pas encore n'ont plus qu'àc ombler cette lacune en fonçant essayer le jeu. Mais bon, lisez d'abord le reste du test avant, hein...

C'est ainsi donc que se présente le premier niveau. Evoluant en milieu urbain, Ryu s'est donc plié à la dernière volonté de son papounet préféré (en même temps.. il en avait qu'un), à savoir gagner l'Amérique à la recherche de l'archéologue. Seulement voila ! Les rues de cette grande ville dans laquelle se trouve Ryu sont très animées ! Et à peine a-t-il fait quelques pas que déjà, des types pas commodes tentent de barrer la route de notre ninja. Le moment est venu de jouer de la lame !

Rien de tel qu'un bon exercice avec ces piafs qui volent dans tout les sens et mister qui nous tire un missile pour se réchauffer ! Eh oh.. j'suis de l'autre côté !

Ryu qui drague : "Est-ce que tu veut toucher ma grosse.. épée ??"

Graphiquement parlant, je n'aurais qu'une seule remarque personnelle à faire : "Tecmo je t'aime.." voila, c'est dit. Eh ouais.. on est en 1988, et même si la NES nous a déjà offert quelques beau petits titres, Ninja Gaiden débarque dans tout ce beau monde et place d'un coup la barre a un niveau assez élevé. On va donc trouver des graphismes de très bonne facture, avec des décors très détaillés, et surtout extrêmement variés.

Sont représentés un peu tous les types de terrains d'affrontements, partant d'une ville meublée de ses imposants buildings avec des rues infestées de panneaux publicitaires, plusieurs environnements souterrains comme des grottes, de vieilles mines, les sous-sols de la forteresse du vilain.. une bonne dose de forêt, mais aussi sous certaines conditions climatiques, comme un stage enneigé par exemple, avec un peu de tourisme dans un immense château fort, mais où les ennemis ne vous laisseront pas beaucoup profiter de la belle vue.

L'ensemble des niveaux est plutôt bien détaillé, et même très bien. Tous les stages sont graphiquement très propres, et très agréables à regarder, renforçant encore et toujours un peu plus l'immersion du joueur dans une ambiance très caractéristique et si particulière, qui a toujours été propre à la saga. Et même au jour d'aujourd'hui, ces décors n'ont vraiment pas trop mal vieilli. Ninja Gaiden, un titre qui, décidément en a dans le pantalon, et qui le prouve encore 20 ans plus tard en les posant une nouvelle fois sur la table ! Alors imaginez ce que ça pouvait être a l'époque...

On dirait une figurine collector d'Alien, nan ? Alors lui si il est pas bien placé !! Et ils sont légion des cochons comme lui...

Thème du stage 3-1, a la vie a la mort, pour toujours dans mon petit cœur fragile...

Qui parle de Ninja Gaiden parle forcément de ses graphismes à tomber, mais tout aussi systématiquement de son ambiance musicale. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce Ninja Gaiden se défend pas mal en la matière ! La 8-bits dans toute sa splendeur. Le genre dont on n'a jamais assez, qu'on veut encore et encore, même si on en a déjà plein les oreilles.

Si la NES pourra se vanter jusqu'à la fin des temps d'avoir dans son répertoire musical,de nombreuses mélodies toutes aussi magnifiques les unes que les autres, et ce, dans divers domaines (action, émotion, suspens...), et bien la console se doit d'être éternellement reconnaissante envers ce Ninja Gaiden, qui à lui tout seul, met tout le monde d'accord. Une immersion dans l'ambiance d'un jeu vidéo se fait non seulement par son histoire et ses graphismes, mais aussi énormément par le biais de ses compositions musicales.

Et Ninja Gaiden encore une fois sur le ring, n'est pas prêt de flancher ! En premier lieu, ses musiques sont nombreuses. Suivant pour la plupart une même ligne directrice qui est de maintenir une action qui ne cesse de croître, d'entretenir un éveil constant du joueur face à la centaine de tonnes d'ennemis qu'il va trouver sur sa route. Mais.. et si c'était uniquement ça ? Non. Ninja Gaiden, c'est bien plus que ça. C'est un nom inscrit dans l'histoire des musiques 8-bits à la vie à la mort. Pour ceux qui ne m'auraient pas bien compris, des zik'mu qui déchirent le slip à mémé.

Ça va.. tu peut te montrer, hein, on va pas se moquer de toi parce que tu louches ! Comme au morpion !

Thème du stage 4-2... bah pareil que pour le 3-1 ! Didiou j'espère que celle du 3-1 sera pas jalouse...

C'est dingue quand même.. le simple fait d'évoquer ce nom qu'est Ninja Gaiden suffit à me raidir un muscle... Non seulement ce titre assure tant sur le plan graphique que sur le plan musical.. et ma foi cela aurait très amplement suffit à faire de ce Ninja Gaiden un hit en puissance. MAIS ! Ce n'est pas fini ! Bon sang.. ce titre est vraiment magique. Pas d'autre mot.. incroyablement magique !

D'une manière générale, les jeux d'action sur NES n'étaient pas spécialement réputés pour être faciles. Et là encore, ce Ninja Gaiden va rester dans de très nombreuses mémoires comme étant l'un des jeux les plus durs de l'épopée 8-bits. Des niveaux bien construits, ainsi que des ennemis judicieusement placés, déjà : tout est fait pour vider la barre d'énergie du joueur.

Des ennemis qui, en général, savent se battre, et le joueur devra faire appel à son sens de la survie s'il veut tirer son épingle du jeu. Tous les ennemis ne sont pas non plus des mini-boss hein, et même si un seul coup de sabre vous en débarrassera, il en faudra généralement peu pour se faire toucher, alors que maintenir sa barre de vie dans ce jeu s'avère crucial.

Tout ça pour la figurine collector d'Alien.. pfff... Toujours dans les bons plans foireux ceux-là !!

Vous croyez que Ryu serait aussi fort si a la place de l'épée du Dragon, il avait eu l'épée du Hamster ? Ou l'épée du Chaton ?

Je vous parle d'un jeu où il ne s'agira pas que d'avancer bêtement en dézinguant le premier hurluberlu qui se pointe. Et s'adapter à chaque situation, chaque obstacle, tel est ici le véritable challenge proposé par ce titre. Et l'avancement dans un stage devra également se faire par la connaissance de son adversaire.

Savoir qui se place où, et bien réfléchir avant de se lancer à corps perdu, au risque simplement de perdre de précieux points de vie.. sans compter que les objets vous permettant de recouvrer une partie de votre vie sont rares, très rares. Ou sinon de tomber dans un trou.. une manière un peu plus radicale de se débarrasser de votre ninja.

Un petit côté "connaissance du niveau par cœur", que l'on retrouve accessoirement dans de nombreux shoot'em up arcade ou console, dans lesquels cette sensation fait partie intégrante du plaisir de jeu dans ces parties endiablées à la difficulté élevée. Eh bien quel plaisir n'est-il pas de retrouver une telle sensation sur un jeu d'action sur NES ??

C'est la piste de Xapatan ici dis donc ! Qui a dit qu'a deux, c'était mieux.....

Alors c'est deux ninjas sur un bateau. 'Y en as un qui tombe a l'eau, qui qu'y reste ? Quoi comment ça elle est nulle...

Vous l'aurez bien compris, Ninja Gaiden, c'est pas pour les lopettes. Et en toute franchise, tout le monde n'est pas arrivé au terme de l'aventure à l'époque, car sur cartouche, pas de save states de nos émulateurs. Pas de système de mots de passe non plus. Même si à l'époque on avait le GameGénie pour faire un coup en traître au jeu, le but était bien évidemment d'y arriver à la loyale. Mais le pire, c'est que dans son haut niveau de difficulté global, ne réside pas là, la réelle difficulté du jeu.

Rappelez-vous, pour ceux qui ont connu le jeu a l'époque.. je veux bien sur parler des fameuses réapparitions d'ennemis dès que le joueur avait le malheur de décaler l'écran d'un poil de fesse vers le sens opposé de la progression. Un fait des plus rageurs, notamment responsable de nombreux lancers de manette contre le mur, par la fenêtre...

Bah décidément.. on le retrouve partout, ce Castlevania !

Faut pas faire chier un Ninja ! Surtout si il est Gaiden..

Car dans cet univers 2D à défilement horizontal, si vous tuez l'ennemi en face de vous, que vous faites marche arrière le temps de récupérer un objet, et que vous reprenez votre progression, surprise ! Vous retrouverez le même ennemi, comme si vous ne l'aviez pas tué. Si c'est un ennemi lambda, ma foi c'est pas bien grave.. mais lorsqu'il s'agit de salopards perversement placés, comme des chauves-souris qui vous tombent dessus en plein saut, ou des petits enfoirés qui vous attaquent à distance dans un passage de plate-formes, cela devient nettement plus problématique ! Il appartient donc également au joueur de prendre énormément ce paramètre en compte lors de sa progression, car sinon, je donne pas cher de sa peau ! Rendez-vous au fond du trou, hein.. et n'oublie pas ta vie !

Mais Grands Dieux... votre épée du Dragon de sera pas votre seule arme dans ce jeu. N'est pas Ryu Hayabusa qui veut, et vous disposerez entre autres de toute une panoplie de magies, sous forme d'objets à récupérer au cours de la partie. Chaque icône donne un pouvoir particulier, qui va du jet de shuriken au bouclier de flamme, occasionnant d'importants dégâts, certains sur une large zone. En passant bien sûr par le stop-temps, qui figera tout les ennemis pendant quelques secondes. Et même si ça fait pas de dégâts, c'est un pouvoir qui se fait royalement accepter, croyez-moi !

Comment se sortir d'une telle situation ? Sortir le cd de Dorothée, monter le son a fond, et tous les ennemis mourront ! Le blème c'est que.. même vous, vous mourrez aussi... Lui y va se manger un shuriken je sens...

- Ryu à un autre ninja, parlant d'un autre ninja : Et là tu vois.. il a raté son saut y s'est mangé l'mur ! Hahaha..
- L'autre : Mouarf haha quel boulet celui-là alors !!
..... (humour ninja)


Donc un jeu qui se distingue magistralement de par ses qualités techniques, en plus doté d'une difficulté à en faire pâlir de véritables ninjas. Mais ce titre possède aussi, et surtout, quelque chose que rare sont les jeux a posséder à ce point, même pour certains, à posséder tout court, c'est une âme.

Ninja Gaiden, c'est pas seulement un excellent jeu d'action dans la plus pure tradition, c'est aussi.. bien au-delà. Un jeu 8-bits à la limite du cinéma. Tout repose dans son histoire, présentée sous forme de cut-scènes tout au long de la partie, d'une qualité tout à fait exceptionelle. De quoi vous mettre mille fois dans l'ambiance d'une intrigue parfaitement ficelée, avec ses rebondissements, une mise en scène impeccable, un design splendide... sans parler bien sûr des musiques, qui font office de cerise sur le gâteau. Sur le sacré gros gâteau, même ! On en a presque l'impression de jouer à un film. Sur 8-bits qui plus est.

De l'apparition de cette satanée C.I.A. avec ses intentions plus que douteuses, jusqu'à la découverte de l'ennemi véritable, Jacquio, en passant par la vérité sur.. héhé vous croyez quoi, que je vais vous spoiler cette merveille ? Même si ça date de 20 ans, comptez pas sur moi pour vous démystifier cet ovni vidéoludique. Si vous voulez savoir, accrochez-vous à votre manette et pressez Start !

Nan ! Tu m'attraperas pas, sale pervers !

En bref :

- les graphismes : 1988 n'est pourtant pas si éloigné que ça de la date de lancement de la console, et déjà, Tecmo frappe un grand coup en nous proposant des stages variés, détaillés, très colorés.. avec une ambiance graphique très propre. Concernant les sprites, on a tous les ennemis, qui sont bien détaillés dans l'ensemble, malgrè leur petitesse. De même que notre ninja préféré, sur lequel on peut distinguer assez bien certains détails de sa tenue. Concernant les boss, ils sont eux très beaux, plus gros que les autres, et tout aussi bien réalisés. Et avec des cut-scènes sublimes !

- la bande son : Que du bonheur.. que des pistes qui font honneur non seulement à la console, mais également au genre de l'action 2D tout entier ! Encore une fois, rythmées en diables, doublant l'aspect cinéma des cut-scènes dans lesquelles elles sauront maintenir un intérêt sans cesse croissant vis-à-vis des péripéties de Ryu. Mais si il n'y avait que ses musiques.. mais non ! On va aussi trouver des jingles, tout simples, mais qui participeront grandement au marquage au fer rouge de l'identité de ce titre, qui ne cessera de se renouveler et de se confirmer lors de ses suites. L'une des meilleures bandes son de la console !

- durée de vie : Du fait que le soft doté d'une difficulté à vous en retourner le ciboulot, Ninja Gaiden est en plus très long, avec ses nombreux stages bourrés d'ennemis qui fne ont que réapparaitre, de quoi faire perdre des dizaines de vies et de continues au joueur, qui bien des fois devra s'y reprendre dès le début pour bien recommencer, et redoubler d'efforts pour ne pas refaire les mêmes erreurs et sauver le monde.

- maniabilité : Et encore ici un bel exemple de la grandeur de ce titre, c'est aussi sa jouabilité vraiment souple, qui ne sera pas de trop quand on aura affaire à plusieurs ennemis en même temps. On peut attaquer en face, en bas et en sautant, pas de diagonales malheureusement, mais bon.. on va pas non plus chipoter, hein. Quand on joue à un truc d'une qualité pareille, on fait même pas attention.

- au final : Ninja Gaiden est purement et simplement une tuerie atomique sur 8-bits. Si je l'ai pas dit une fois, alors je l'ai dit mille. Je sais d'ailleurs plus comment vous le dire.. un jeu qui a toutes les qualités du monde pour lui ne peut que traverser le temps sans prendre une ride. Même aujourd'hui, jouer à ce jeu reste encore une réelle masturbation vidéoludique, et un modèle affirmé de difficulté. Un jeu béni par tous les dieux, Odin, Zeus, Eros, VinceGaide.. (ah ça va, hein !!) qui fera éternellement partie du capital d'or de la NES. Et je pèse mes mots. Et non j'exagère pas.

Aller.. on va finir par une petite blaguounette en carton : - "Maintenant qu'on a tué Jacquio, 'reste plus que Patrick et Corbier !!" - Merci merci...

(Vous pouvez envoyer vos dons a l'association des comiques méconnus de PlanetEmu (et en plus ça rime !), têtes d'animaux morts d'abstenir svp, merci... )

Eh bé.. si c'est pas du bon gros méchant, ça !!
Article rédigé par VinceGaiden le 06/12/2009