Dragon Ball Z - Ultime Menace

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Ecran titre
  • Nom : Dragon Ball Z - Ultime Menace
  • Editeur : Bandai
  • Console : Super Nintendo
  • Année : 1994
  • Nombre de joueurs : 1 à 8
  • Genre : Baston

La Saga de Bou.

Après la victoire de Sangohan sur l'affreux Cell, la paix semblait enfin régner sur Terre mais cette période de tranquillité de quelques années n'allait pas durer pour autant... En effet un petit être du nom de Babidi veut dominer le monde à l'aide de la création ultime de son défunt père qui est caché sur Terre depuis des siècles. Il s'agit d'un démon surpuissant, Bou qui est capable de détruire des planètes en un clin d'oeil. Pour le réveiller, Babidi décide d'envoyer au championnat du monde des arts martiaux, ses hommes de main pour voler l'énergie des combattants les plus forts. C'est durant un match qui oppose Sangohan devenu un adolescent face à Kibito que tout dérape. Kaio Shin immobilise le fils de Sangoku tandis que les Shadocks lui pompent son énergie et quittent précipitamment le terrain des combats. Kai Shin explique alors la situation et toute la clique qui arrive après moults péripéties dans l'antre de Babidi. Des affrontements à chaque étages ont lieu mais le coeur de Vegeta ne reste pas insensible lorsqu'il regarde Sangoku (revenu du paradis) combattre le démon Yakon. Badidi le remarque aussitôt et décide de prendre le contrôle de Vegeta en le transformant en démon (majin), une sorte d'esclave surpuissant dévoué à servir son maître corps et âme. Seulement la volonté du prince des super guerriers de l'espace ne se laisse pas dominer aussi facilement. Avec ses nouveaux pouvoirs, il va defier Sangoku qui n'aura pas vraiment de possibilités pour le raisonner. Mais c'est lors de cette affrontement que Bou va se réveiller attiré par l'énergie fabuleuse du niveau de puissance et transformation super guerrier 2...

Scotty téléportation...Scotty téléportation...
Pink powaaa!!! Pink powaaa!!!

Au menu...

On rentre tout de suite dans le vif du sujet après avoir passé l'écran titre pour s'apercevoir que trois menu sont disponibles. Est ce une hallucination causée par un visionnage en boucle des interviews données par Jean Claude Van Damme mais il n'y a pas de mode histoire ? (qui était présent sur les precedents volets sortis sur la Super Nintendo). A part cette petite surprise qui en laissera plus d'un sur le carreau, il ne reste plus qu'à essayer le mode combat contre la console ou un autre joueur. L'écran de sélection des combattants arrivent enfin et force est de constater que la concentration en Saien est des plus fournis. La famille de Sangoku au grand complet avec ses fils + Vegeta et son fiston sans oublier C18 et Kaio Shin pour les gentils. De l'autre coté du coté obscur de la force, nous avons le choix entre deux personnage (Bou et Dabra). Comme le dirait Yoda, toujours à deux ils sont, ni plus ni moins, le maître et son disciple... Au total sans faire de manipulation particulière, c'est neuf guerriers qui n'attendent que vos ordres pour se foutre sur la gueule dans un déluge de coups et de super pouvoir. Il y' a un personnage caché que vous pouvez débloquer en effectuant cette serie de commandes (Haut,X,Bas,B,L,Y,R,A) lorsque le visage de Sangoku sera visible dans la séquence d'introduction. Bien entendu un petit son validera vos manipulations pour obtenir Trunks (en version DBZ2). Une fois son poulain choisi ainsi que l'aire de combat, le combat n'a plus qu'à commencer. Les habitués de Dragon Ball Z- La légende Saien ne seront pas dépaysés car le système pour les affrontements a été conservé dans son intégralité...

La ferme Saiyenbrité.La ferme Saiyenbrité.
Comme dirait Plastic, ça plane pour... Comme dirait Plastic, ça plane pour...

Retrospective

Les mêmes ingrédients que la légende Saien sont présent dans l'ultime menace avec le système des deux barres, le chargement de l'énergie, les super coups ainsi que les moyens de s'en protéger (Aura, ricochage, se protéger, répliquer par un super coup). Même la rencontre des rayons est présente et pourra causer quelques crampes pour vos doigts (si auto-fire tu n'as point pour tricher). La seule évolution que l'on peut noter serait lorsque deux adversaire se fonce dessus pour aboutir à un duel de force ou le perdant mangera la poussière. Les décors ne sont pas des plus variés et Jacquouille pourrait très facilement éteindre la lumière mais le résultat resterait le même. Comme différence notable avec le précédant volet, les temps de chargement pour la jauge de pouvoir ont été revus à la hausse et les aires de combats sont beaucoup plus restreintes. On peut bien entendu acceder à tout moment à la liste des commandes pour chaque personnage (sauf pour le coup caché que la plupart des personnages dispose. Le second mode de jeu à parcourir est le fameux championnat pouvant réunir jusqu'à huit joueurs de quoi se faire plaisir à dérouiller ses potes... Le dernier mode à découvrir est celui consacré aux options et paramètres de jeu.

Rencontre des rayons.Rencontre des rayons
Super attaque. Super attaque.

Perdu de vue...

Autant le dire tout de suite, le jeu laisse un petit arrière goût de fait à l'arrache. On ne peut s'empêcher malgré nous de le comparer avec l'opus 2 qui est par contre très réussi. Les combat ont gagné en vitesse mais des effets qui en faisait son charme ont disparu. Les effet de rochers qui se brisent, les animations sur les décors manquent au rendez vous. Le fait de raccourcir les aires de combat est une bonne chose qui oblige à être plus offensif. Concernant les musiques, c'est plutôt moyen et l'on retrouve même un remix d'une musique de la légende Saien. L'absence du mode histoire est des plus regrettable et les quelques lignes de dialogue en Français ne parviennent toujours pas à rehausser toute l'estime que j'ai pour ces traductions (en restant bien poli). Le jeu est sorti avant même que le manga de Toriyama ne soit terminé au japon. Il n'y a donc pas de fusions, de super Bou, de Sangohan plus fort avec ses cheveux noirs, de Sangoku en super saien 3... Les fans seront un peu déçu en jouant avec alors que le résultat aurait pu être bien meilleur si Bandai avait pris plus de temps au lieu de tenter d'exploiter à outrance le filon. Mais malgré tout, l'ultime menace se révèle être un jeu de baston inachevé mais qui se révélera amusant de manière très éphémère auprès des plus jeunes joueurs.

Un tournoi à huit joueurs.Un tournoi à huit joueurs.
Sans commentaires... Sans commentaires...
Note : 6.5/10
Article rédigé par Kongue le 29/06/2005