Secret of Mana
Genre: Action RPG
Machine: Super Nintendo
Développeur: Squaresoft
Editeur: Nintendo
A mon grand regret, je n'ai trouvé aucun test de ce fabuleux A-RPG sorti sur SNES en 1994 en Europe (1993 pour le Japon et les Etats-Unis), je me charge donc de pallier ce manque. Avant toute chose, il faut savoir que Secret of Mana a été un des "rpg" phares de la Snes en Europe à cette époque (les autres arriveront plus tard).
Toi là avec l'épée, tu sors !
L'histoire commence dans un paisible hameau, tellement paisible que la seule activité pour les enfants est de courir sur un pont juste au-dessus d'une cascade. Un petit accrochage avec votre ami à forte corpulence vous fait chuter du fameux pont et vous voilà au milieu d'un paysage de nature chatoyante avec une étrange épée qui ne cesse de vous appeler. Une fois l'épée retirée de son socle, vous décidez très sagement de rejoindre le village. En effet, le vieux maire (qui est aussi votre père adoptif) a parlé d'une recrudescence des monstres dans le coin. Entre débrouissaillage sauvage d'herbes et défourraillage de lapinous, vous arrivez aisément à retrouver votre chemin. A peine arrivé, vous vous retrouvez nez-à-nez avec un espèce d'insecte géant aux mandibules surdimensionnées, ni une ni deux, vous renvoyez la créature d'où elle vient. Les villageois très heureux de voir que vous avez retiré l'épée mana, vous tiennent particulièrement de l'apparition subite des monstres et négligent l'épisode du défourraillage de l'insecte géant (ingrats !). Le bannissement est le seul recours et vous voilà contraint à explorer ce monde dangereux qu'est celui de SoM.
Viiieeeennns me retiiirer Arthuuur, tu deviendraaas Roi de Bretaaagne...
SoM, une fable écologique ?
Visuellement, SoM impressionne. Son univers riche, varié, vivant et néanmoins très enfantin nous rappelle avec une facilité déconcertante les contes pour enfants racontés au coin du feu. Doté d'une nature chatoyante, il n'est pas difficile de se laisser prendre au jeu de la découverte. Tout ceci ne serait sans doute que poudre aux yeux si la trame scénaristique n'était pas à la hauteur de ces décors fabuleux. Et bien détrompez-vous, vous devez sauver le monde certes, mais en restaurant des graines mana disséminées partout dans le monde. Ces graines correspondent à des éléments tels que l'eau, le feu et autres. Votre périple vous conduira vous les peler dans des contrées nordiques, mais aussi, vous les carboniser dans des profondeurs d'une faille remplie de lave. Le bestiaire est lui aussi éclectique : votre premier ennemi est un lapin, les seconds seront champignons, insectes, machines, slimes et autres joyeusetés dont je vous laisse le soin de découvrir.
C'est dingue ! Un lapin en pleine forêt ! Ca alors !
Collectif les gars ! Collectif !
SoM est un Action RPG, qui dit Action dit Armes. Elles sont au nombre de 8, et possèdent 8 évolutions correspondant à un combo d'attaque disponible en concentrant son arme. Exemple : J'ai une épée avec laquelle j'ai réussi à monter niveau 2, je peux concentrer mon attaque jusqu'au niveau 2 pour en faire une plus puissante. Attention toutefois, il n'est pas possible de monter toutes ses armes au niveau 8 tout de suite, il faudra attendre de les faire reforger à l'aide de sphères pour atteindre un rang plus élevé. Les magies sont disponibles en rencontrant les avatars magiques tels qu'Ondine pour l'eau ou Atanor pour le feu. La fille qui rejoindra l'équipe sera la magicienne de défense en donnant des bonus aux personnages et l'elfe sera le magicien d'attaque en shootant à tout va les ennemis. Exemple : la fille à l'aide de la magie d'Ondine, pourra imprégner les armes des personnages d'eau pour frapper les créatures les plus sensibles à l'eau tandis que l'elfe pourra directement envoyer des trombes d'eau sur les dits ennemis. Le héros garçon se contentera de tabasser avec les armes. Cela donne donc tout un panel de stratégies disponibles qui s'étoffera de plus en plus au fur et à mesure de votre avancement par un système astucieux de combinaisons.
Chaud devant !
Hé oh, et c'est tout ?
Ah non ce n'est pas tout, à cela vous ajoutez des objets en pagaille, une soixantaine d'équipements différents, des personnages charismatiques, des systèmes de navigation plutôt... étranges, une intrigue à rebondissements, des lapins, des musiques féériques qui s'adaptent sans problème aux différents lieux, des vendeurs qui dansent, des menus ergonomiques, des combats intéressants, un testeur peu objectif...
Plus objectivement, le titre est sali par plusieurs points: les dialogues sont parfois (souvent ?) un peu niais, et j'avouerai que lorsque j'y ai rejoué avec Tixu après toutes ces années, ça fait mal d'ententre des trucs aussi niais. Le deuxième point décevant est la gestion des alliés lorsque l'on joue seul, il n'est pas rare d'en retrouver un coincé dans un arbre ou un mur courrant bêtement contre celui-ci...
Malgé ces deux points, SoM est quand même une franche réussite « tant au niveau taquetiquement que tequeniquement ».
Vade retro satanas !
Note globale : 17/20
Genre: Action RPG
Machine: Super Nintendo
Développeur: Squaresoft
Editeur: Nintendo
A mon grand regret, je n'ai trouvé aucun test de ce fabuleux A-RPG sorti sur SNES en 1994 en Europe (1993 pour le Japon et les Etats-Unis), je me charge donc de pallier ce manque. Avant toute chose, il faut savoir que Secret of Mana a été un des "rpg" phares de la Snes en Europe à cette époque (les autres arriveront plus tard).
Toi là avec l'épée, tu sors !
L'histoire commence dans un paisible hameau, tellement paisible que la seule activité pour les enfants est de courir sur un pont juste au-dessus d'une cascade. Un petit accrochage avec votre ami à forte corpulence vous fait chuter du fameux pont et vous voilà au milieu d'un paysage de nature chatoyante avec une étrange épée qui ne cesse de vous appeler. Une fois l'épée retirée de son socle, vous décidez très sagement de rejoindre le village. En effet, le vieux maire (qui est aussi votre père adoptif) a parlé d'une recrudescence des monstres dans le coin. Entre débrouissaillage sauvage d'herbes et défourraillage de lapinous, vous arrivez aisément à retrouver votre chemin. A peine arrivé, vous vous retrouvez nez-à-nez avec un espèce d'insecte géant aux mandibules surdimensionnées, ni une ni deux, vous renvoyez la créature d'où elle vient. Les villageois très heureux de voir que vous avez retiré l'épée mana, vous tiennent particulièrement de l'apparition subite des monstres et négligent l'épisode du défourraillage de l'insecte géant (ingrats !). Le bannissement est le seul recours et vous voilà contraint à explorer ce monde dangereux qu'est celui de SoM.
Viiieeeennns me retiiirer Arthuuur, tu deviendraaas Roi de Bretaaagne...
SoM, une fable écologique ?
Visuellement, SoM impressionne. Son univers riche, varié, vivant et néanmoins très enfantin nous rappelle avec une facilité déconcertante les contes pour enfants racontés au coin du feu. Doté d'une nature chatoyante, il n'est pas difficile de se laisser prendre au jeu de la découverte. Tout ceci ne serait sans doute que poudre aux yeux si la trame scénaristique n'était pas à la hauteur de ces décors fabuleux. Et bien détrompez-vous, vous devez sauver le monde certes, mais en restaurant des graines mana disséminées partout dans le monde. Ces graines correspondent à des éléments tels que l'eau, le feu et autres. Votre périple vous conduira vous les peler dans des contrées nordiques, mais aussi, vous les carboniser dans des profondeurs d'une faille remplie de lave. Le bestiaire est lui aussi éclectique : votre premier ennemi est un lapin, les seconds seront champignons, insectes, machines, slimes et autres joyeusetés dont je vous laisse le soin de découvrir.
C'est dingue ! Un lapin en pleine forêt ! Ca alors !
Collectif les gars ! Collectif !
SoM est un Action RPG, qui dit Action dit Armes. Elles sont au nombre de 8, et possèdent 8 évolutions correspondant à un combo d'attaque disponible en concentrant son arme. Exemple : J'ai une épée avec laquelle j'ai réussi à monter niveau 2, je peux concentrer mon attaque jusqu'au niveau 2 pour en faire une plus puissante. Attention toutefois, il n'est pas possible de monter toutes ses armes au niveau 8 tout de suite, il faudra attendre de les faire reforger à l'aide de sphères pour atteindre un rang plus élevé. Les magies sont disponibles en rencontrant les avatars magiques tels qu'Ondine pour l'eau ou Atanor pour le feu. La fille qui rejoindra l'équipe sera la magicienne de défense en donnant des bonus aux personnages et l'elfe sera le magicien d'attaque en shootant à tout va les ennemis. Exemple : la fille à l'aide de la magie d'Ondine, pourra imprégner les armes des personnages d'eau pour frapper les créatures les plus sensibles à l'eau tandis que l'elfe pourra directement envoyer des trombes d'eau sur les dits ennemis. Le héros garçon se contentera de tabasser avec les armes. Cela donne donc tout un panel de stratégies disponibles qui s'étoffera de plus en plus au fur et à mesure de votre avancement par un système astucieux de combinaisons.
Chaud devant !
Hé oh, et c'est tout ?
Ah non ce n'est pas tout, à cela vous ajoutez des objets en pagaille, une soixantaine d'équipements différents, des personnages charismatiques, des systèmes de navigation plutôt... étranges, une intrigue à rebondissements, des lapins, des musiques féériques qui s'adaptent sans problème aux différents lieux, des vendeurs qui dansent, des menus ergonomiques, des combats intéressants, un testeur peu objectif...
Plus objectivement, le titre est sali par plusieurs points: les dialogues sont parfois (souvent ?) un peu niais, et j'avouerai que lorsque j'y ai rejoué avec Tixu après toutes ces années, ça fait mal d'ententre des trucs aussi niais. Le deuxième point décevant est la gestion des alliés lorsque l'on joue seul, il n'est pas rare d'en retrouver un coincé dans un arbre ou un mur courrant bêtement contre celui-ci...
Malgé ces deux points, SoM est quand même une franche réussite « tant au niveau taquetiquement que tequeniquement ».
Vade retro satanas !
Note globale : 17/20
. Je l'ai trouvé bien superieur à SD 3 au niveau de l'histoire et des musiques dû certainement au fait qu'il n'y ait qu'une seule trame (pas de choix de persos, etc...).
)
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