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Neo Drift Out : New Technology
(1/1)- Nom : Neo Drift Out:New Technology
- Editeur : Visco
- Console : Arcade/Neogeo
- Année : 1996
- Genre : Course
Développé par Visco qu’on connaît entre autres pour le sympathique Breakers, Neo Drift Out est un jeu de rallye en vue de haut sorti en mars 1996. La version NG-CD sortira 4 mois plus tard. Le menu d’accueil vous propose d’entrer votre nom et de monter dans un des trois bolides au choix (avec la licence s’il vous plait : Subaru Imprezza, Toyota Celica, ou Mitsubishi Lancer) et de vous lancer sans plus attendre sur les 6 parcours que propose le jeu. L’objectif est on ne peut plus simple : atteindre le check point avant que le laps de temps imparti ne soit écoulé.
Le jeu ne perd pas de temps et on commence tout de suite par une course dite « practice ». Assez facile, elle permet de se familiariser avec les commandes du bolide ainsi qu’avec les flèches vous indiquant le type de virage à négocier. Passé l’initiation, les vraies épreuves commencent. Les tracés sont bien sûr composés de virages divers : en allant de l’épingle à cheveu jusqu’à l’angle droit, les finesses du pilotage sont réellement mises à contribution. Cela apporte au jeu pas mal de fun et on prend vite son pied à enchaîner les dérapages. Plus on avance dans la compétition, plus les chronos exigés sont durs à respecter.
C’est là que les nombreux raccourcis (indiqués aussi par des flèches) deviennent intéressants, jusqu’à devenir indispensables ! Même si la prise en main du jeu est rapide, la compétition relève très vite le niveau. A moins d’avoir d’excellents réflexes, on se retrouve régulièrement à recommencer la course à cause d’un tête-à-queue ou d’un revêtement mal foutu qui vous a flanqué le centième de seconde en trop. L’écran de continue arrive très vite dans ce jeu, puisque vous n’avez droit qu’à une chance ! En réalité passé le deuxième circuit, l’erreur n’est déjà plus permise. Les nerfs sont mis à rude épreuve et c’est à l’acharnement qu’on arrive à passer au check point suivant. A vous d’utiliser à bon escient les deux uniques boutons (accélérateur et frein, pas compliqué) pour apprendre à négocier le plus efficacement possible les tournants.
Je pourrais vous parler de la réalisation assez correcte du jeu et de ses circuits pas très fouillés mais tout cela n’a guère d’importance ici. Le scrolling défile trop vite et votre attention est pratiquement toujours retenue par les variations du tracé. L’animation est rapide, fluide et soutenue par une caméra qui opère un zoom en arrière lorsque la voiture accélère et qui se rapproche de nouveau lorsqu’elle freine. Sympathique. En ce qui concerne la bande son, rien de bien spécial ; le grésillement du moteur et quelques morceaux très confus. Reste la voix du co-pilote assez bien foutue même si le type finit par lasser avec ses « left ! », «right !», « right !» , « left !» ,« oh,my god! »,« waouh !!», « arrête toi je dois gerber !»...
On ne saute pas au plafond ni même au lustre, mais le titre rentre dans une catégorie assez peu représentée. Il constitue une bonne alternative au vieillissant Trash Rally ainsi qu’à Overtop, un peu fade à mon goût. La plupart d’entre vous joueront la découverte de ce vieux genre qu’on ne voit plus qu’à de rares occasions. Soyons bien clairs, les effets de vitesse ici n’ont rien à voir avec les jeux de caisses habituels en vue arrière ou cockpit, ce qui n’empêche pas que l’on ressente bel et bien le dynamisme de la course. Le simplisme du pilotage ne déteint d’ailleurs pas du tout sur le fun, puisque le gameplay fournit de bonnes sensations.
Le titre pêche néanmoins par son dosage de la difficulté, qui décourage plus qu’il ne motive. L’idée de la course d’entraînement est louable mais il est quasi tout le temps obligatoire de connaître le circuit par c½ur, tant réussir tous les virages du premier coup tient de l’exploit. Certains tracés sont de vrais monuments de fourberie, vous invitant directement à vous planter dans le décor. J’ose à peine imaginer les fortunes qu’il faudrait dépenser sur la borne pour pouvoir y passer ne fut-ce que dix minutes. Néanmoins, dans l’ensemble Visco tient le bon bout et offre un jeu de course qui sauve l’essentiel : le fun. Indiscutablement, sur la durée il faudra vraiment être fan de ce genre pour vouloir s’obstiner contre les chronos jusqu’à la fin, et se satisfaire du contenu forcément un peu léger de Neo Drift Out.
Note : 14/20
Le jeu ne perd pas de temps et on commence tout de suite par une course dite « practice ». Assez facile, elle permet de se familiariser avec les commandes du bolide ainsi qu’avec les flèches vous indiquant le type de virage à négocier. Passé l’initiation, les vraies épreuves commencent. Les tracés sont bien sûr composés de virages divers : en allant de l’épingle à cheveu jusqu’à l’angle droit, les finesses du pilotage sont réellement mises à contribution. Cela apporte au jeu pas mal de fun et on prend vite son pied à enchaîner les dérapages. Plus on avance dans la compétition, plus les chronos exigés sont durs à respecter.
C’est là que les nombreux raccourcis (indiqués aussi par des flèches) deviennent intéressants, jusqu’à devenir indispensables ! Même si la prise en main du jeu est rapide, la compétition relève très vite le niveau. A moins d’avoir d’excellents réflexes, on se retrouve régulièrement à recommencer la course à cause d’un tête-à-queue ou d’un revêtement mal foutu qui vous a flanqué le centième de seconde en trop. L’écran de continue arrive très vite dans ce jeu, puisque vous n’avez droit qu’à une chance ! En réalité passé le deuxième circuit, l’erreur n’est déjà plus permise. Les nerfs sont mis à rude épreuve et c’est à l’acharnement qu’on arrive à passer au check point suivant. A vous d’utiliser à bon escient les deux uniques boutons (accélérateur et frein, pas compliqué) pour apprendre à négocier le plus efficacement possible les tournants.
Je pourrais vous parler de la réalisation assez correcte du jeu et de ses circuits pas très fouillés mais tout cela n’a guère d’importance ici. Le scrolling défile trop vite et votre attention est pratiquement toujours retenue par les variations du tracé. L’animation est rapide, fluide et soutenue par une caméra qui opère un zoom en arrière lorsque la voiture accélère et qui se rapproche de nouveau lorsqu’elle freine. Sympathique. En ce qui concerne la bande son, rien de bien spécial ; le grésillement du moteur et quelques morceaux très confus. Reste la voix du co-pilote assez bien foutue même si le type finit par lasser avec ses « left ! », «right !», « right !» , « left !» ,« oh,my god! »,« waouh !!», « arrête toi je dois gerber !»...
On ne saute pas au plafond ni même au lustre, mais le titre rentre dans une catégorie assez peu représentée. Il constitue une bonne alternative au vieillissant Trash Rally ainsi qu’à Overtop, un peu fade à mon goût. La plupart d’entre vous joueront la découverte de ce vieux genre qu’on ne voit plus qu’à de rares occasions. Soyons bien clairs, les effets de vitesse ici n’ont rien à voir avec les jeux de caisses habituels en vue arrière ou cockpit, ce qui n’empêche pas que l’on ressente bel et bien le dynamisme de la course. Le simplisme du pilotage ne déteint d’ailleurs pas du tout sur le fun, puisque le gameplay fournit de bonnes sensations.
Le titre pêche néanmoins par son dosage de la difficulté, qui décourage plus qu’il ne motive. L’idée de la course d’entraînement est louable mais il est quasi tout le temps obligatoire de connaître le circuit par c½ur, tant réussir tous les virages du premier coup tient de l’exploit. Certains tracés sont de vrais monuments de fourberie, vous invitant directement à vous planter dans le décor. J’ose à peine imaginer les fortunes qu’il faudrait dépenser sur la borne pour pouvoir y passer ne fut-ce que dix minutes. Néanmoins, dans l’ensemble Visco tient le bon bout et offre un jeu de course qui sauve l’essentiel : le fun. Indiscutablement, sur la durée il faudra vraiment être fan de ce genre pour vouloir s’obstiner contre les chronos jusqu’à la fin, et se satisfaire du contenu forcément un peu léger de Neo Drift Out.
Note : 14/20