Choujin Sentai Jetman

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Choujin Sentai Jetman

 

  Titre : Choujin Sentai Jetman

  Console : NES

  Année : 1991

  Genre : Action/plate-formes

  Editeur : Angel

 

 

Je suis une gentille... et je suis poursuivie par un méchant

Si je vous dis : "Sentai", que me répondez-vous ? Oui, je vois dans vos yeux cette petite étincelle, qui se met à briller de plus en plus intensément, tellement je vous vois vous prendre en secret pour l'un de ces nombreux héros colorés en tenue moulante, sauvant le monde d'envahisseurs en pâte à modeler, distribuant baffes et coups de tatane a des dizaines d'ennemis tous aussi bêtes les uns que les autres.

Sentai, ce genre qui fait fureur au Japon, complètement méconnu en France jusqu'en 1985, date a laquelle nous découvrions Bioman, ainsi que son générique tonitruant inerprété par Bernard Minet, qui aujourd'hui encore, fait des émules dans nos chaumières.

Et ça a marché... plutôt bien. Cela ne s'est plus arrêté, avec ses codes bien propres au genre qui ont toujours perdurés, ses héros un peu con-con tout droit sortis d'un boîte de crayons de couleurs, ses méchants tous aussi bizarrement maquillés les uns que les autres et surjouant leur rôle a en mourir, ses robots géants qui se foutent joyeusement sur la gueule avec des monstres en polystyrène...

L'arrivée des héros en grande pompe

- c'est moi le plus badass !!

- non c'est moi !!

 

Beuahahaaah... Je suis le méchang', et je veux tuer la gentille !!

Nous voici donc en 1991, avec débarquant tout droit du pays du bonheur, accessoirement aussi appelé celui du Soleil Levant, une nouvelle série du genre : Jetman, de son nom complet "Choujin Sentai Jetman", l'escadron des hommes-oiseaux, "Choujin" se traduisant du japonnais par "homme-oiseau". Avec un nom pareil, y a déjà de quoi claquer des dents si on est un méchant et qu'on veut conquérir la Terre, nan ?

Surfant sur la vague, on prend les mêmes, on recommence, et on ne s'en cache surtout pas. Succès télévisuel, s'en suivit de ce fait son adaptation vidéoludique par Bandaï (et par sa filiale Angel), les spécialistes des adaptations de séries nippones, à qui l'ont doit malheureusement un certain nombre de purges du jeu vidéo, en bons spécialistes d'adaptations a l'arrache d'une licence avec bien souvent un titre bâclé sans grand intérêt, mais en attendant, sans eux on aurait jamais pu avoir par exemple Dragonball, Les Chevaliers du Zodiaque ou encore Sailormoon dans nos consoles, mais ceci est une autre histoire.

Bref, c'est donc au tour de la série Jetman d'être adaptée sur la 8-bit de Nintendo. Alors, ratage habituel signé Bandaï ou bien l'immense potentiel de Jetman a-t-il su être bien exploité ? A mon humble avis... oui et non.

White Swan en pleine action !! Yellow Owl, et son coup de poing qui fait bien mal !! Maintenant, reste plus qu'à toucher quelqu'un...

 

Mais que se passe-t-il ? Mais que se passe-t-il ?? Oooh... Mais qu'est-ce qu'il se passe ???

Petit point sur l'histoire, alors oui, je dis bien "petit point" sur l'histoire, car c'est pas comme si les histoires dans ces séries sentai avaient un jour eu de une grande importance, l'essence de ces séries étant surtout des bagarres bizarrement chorégraphiées, des méchants ridicules et des robots géants. Le jeu reprend parfaitement les éléments de la série TV, donc les forces démoniaques de l'armée de Vyram qui débarquent sur notre planète pour conquérir notre dimension. L'escadron des hommes-oiseaux va alors s'opposer aux plans de l'armée de Vyram et leur casser la gueule a tout ceux qui sont pas content.

Alors ça, c'est quelque chose qu'il faut déjà savoir si on veut savoir qui est qui dans ce jeu, car à part une courte introduction dans laquelle on peut voir des avions et des robots, ça nous avance pas des masses a nous aider à identifier qui sont les méchants des gentils, et par exemple, pourquoi ils débarquent ?? A la vue de la petitesse habituelle d'un scénario d'une série sentai, un simple petit texte aurait largement pu suffir a expliquer au joueur néophyte la raison de "son engagement" au sein de l'équipe des Jetmans, et ainsi renforcer un minimum l'immersion.

De même que le fait que les Jetmans font partie de la Sky Force, qu'ils vivent dans une base orbital, la Earth Ship, qu'ils se font attaquer par l'armée de Vyram, que ces derniers détruisent la base orbital et tant d'autres choses, eh bien tout ça, c'est pas dans le jeu qu'on va l'apprendre.

Donc non, pas de texte explicatif. Juste quelques images a l'arrache, que si on sait pas avant de qui il s'agit, on ne le saura pas pendant le jeu. Et c'est pas de préciser vite-fait les noms des principaux robots de la série, a savoir Jet Garuda et Jet Icarus (qui s'assembleront pour faire Great Icarus pour les combats contre les boss) qui va nous faire avancer le schmilblick. L'occasion quand même est saisie de profiter du folklore Jetman pour nous faire combattre quelques robots emblématique de la série en guise de boss, comme, dans l'ordre : Mirror Jigen, Camera Jigen, Bus Jigen, Light Armadillo, Dimensional Mammoth et Destruction Beast Semimaru, le boss final.

on peut choisir son stage...

... ainsi que son Jetman

 

Sauvez-moi... je m'appelle Nathalie, je suis une gentille, et je suis poursuivie par un méchant !!

Choujin Sentai Jetman est un jeu d'action classique, très classique même, comme il y en a déjà des tas sur NES de bien meilleure facture, comme Mario Bros, Megaman, Castlevania ou encore Ninja Gaiden, pour très rapidement ne citer qu'eux. On dirige son perso sur donc un jeu d'action et de plate-formes d'une façon tellement classique et habituelle qu'on aurait presque l'impression d'avoir déjà joué au jeu alors que c'est la première fois qu'on y touche.

Pas vraiment de nouveautés donc sur le fond, une ligne droite qu'on se contente de suivre, quelques pauvres ennemis par-ci par-la qu'on éliminera sans aucun mal, et on arrivera relativement vite a la fin du niveau, lequel se concluera par un boss. Le combat contre celui-ci se déroulera de manière alors différente que le déroulement d'un niveau, où l'on va faire venir nos 2 gros potes robotisés pour former un gros robot encore plus gros, et affronter le boss a la manière d'un "versus finghting", et le finir avec une attaque spéciale tirée de la série.

Lorsqu'on débute une partie, on va devoir choisir entre les 5 niveaux que va proposer le jeu, afin d'en débloquer un sixième qui clôturera le jeu. Les environnements traversés seront relativement assez variés. Autant variés que dans la série en fait, donc on sera souvent dans des décors urbains, ville, port et diverses usines auront en général la part belle des décors, mais nous traverseront aussi une grotte souterraine, un parc et la base ennemie au fort accent extra-terrestre. Si ces niveaux peuvent avoir une petite tendance a se ressembler de premiers abord, chacun d'eux est quand même basé sur un "thème", qui fait que chacun sera différencié par un aspect qui lui sera propre.

Tout les niveaux se dérouleront de la même façon, on avance un peu bêtement sur de belles lignes droite, on saute (des fois) pour passer un obstacle, on va taper sur les ennemis, et on arrive au boss. Vous aurez compris de par ces quelques mots que du point de vue du level design, ce jeu est d'une pauvreté affligeante. Prenez un gamin avec une règle et un crayon, dites-lui de vous tracer une ligne droite sur une feuille blanche, et voila vous avez devant vous un magnifique niveau de Jetman sur NES. Je suis mauvaise langue, il y a quaud même quelques plate-formes sur lesquelles on va devoir sauter pour continuer la progression. Bon ok j'arrête de m'acharner, la vérité est déjà bien assez douloureuse comme ça. Au moins, je ne me plaindrais pas de sauts foireux et millimétrés au pixel près.

Ah ouais... mais t'es grand toi !! Bouge pas j'appel un pote... Wesh poto bien la famille ??? C'est le gros porte-mirroir là-bas qui t'emmerdes ou quoi ?!! Voila... tu fais moins le fier maintenant !!

 

Un méchant ?!! *frout-frout* Où est-t-il ???

De même que l'on a le choix des 5 premiers niveaux, on a également le choix du Jetman avec qui l'on va jouer. La troupe est au complet, on a le choix entre Jetman rouge, bleu, blanc, jaune, et noir, noms de code respectifs Red Hawk, Black Condor, Yellow Owl, Blue Swallow (pour hirondelle, bande de gros cochons !!) et enfin White Swan. Tout les membres de l'équipe ont donc un nom en rapport avec des oiseaux, pas de doute, on est bien dans l'escadron des hommes-oiseaux.

Alors la question qui brûle toutes les lèvres dans ce genre de cas est... qu'est-ce qui va différencier les 5 Jetmans les uns des autres ?? La plus infâme des tristesses aurait été que nos 5 avatars soient identiques, ce qui aurait rendu le coup du choix du perso, pourtant une très bonne idée a la base, complètement inutile. Bien qu'en fin de compte ce soit absolument normal, genre on t'aurait imposé 1 seul Jetman sur les 5 en en faisant passer 4 au rang de bête spectateur exactement comme ce fut le cas d'une manière scandaleusement blasphèmatoire pour Saint Seiya. Même console même éditeur, non mais allo quoi...

Eh bien, soyez heureux, braves gens, car oui, les 5 Jetmans sont différents !! ... ou presque. Je dis bien presque, car on a frôlé la bonne idée exploitée comme il le fallait, mais non, il a fallu que Bandaï nous fasse une "Bandaïerie", et n'aille pas jusqu'au bout. Ahlala, t'y étais presque, Bandaï, presque... mais je m'égare, et revenons à nos Jetmans qui sont donc presque identiques, car pour 5 personnages, différents, c'est en fait 3 façons de jouer qui nous sont proposées.

Red Hawk et Black Condor auront la Bringer Sword, qui leur feront oeuvrer au corps-à-corps à coups de lames, de même que Yellow Owl, qui lui sera armé du Wing Gauntlet, et ira donc au contact à coups de poing. Il n'y aura que les deux derniers, Blue Swallow et White Swan qui pouront tirer a distance avec leur Bird Blaster. D'ailleurs... "lol" le nom d'leur flingue quoi. Tous peuvent aussi donner un coup de pied, histoire de varier les plaisirs.

Il est à ajouter a leur crédit que tous ont aussi autre chose en commun : le coup spécial. Dans un cas critique, entouré d'ennemis, il existe une solution miracle, et non, ce n'est pas le numéro du Front National, mais une attaque spécial qui fera que votre Jetman déploiera ses ailes et prendra son envol au travers tout l'écran, ce qui provoquera la mort instantanée de tout les ennemis présents à l'écran. Dans d'atroces souffrances.

Et pan !! Prend donc un coup de mon Bird Blaster dans les dents !! Attaque spéciale... fiouuuuuu !!!

 

Je vais vous transformer en bouillie radioactive tellement liquide qu'on pourra même plus vous manger avec des baguettes !!!

Techniquement parlant, le jeu ne vole quand même pas bien haut, il faut bien l'avouer. Si les sprites représentant les Jetmans sont plutôt sympatiques (même si en fin de compte ils sont tous identiques mis-à-part leur couleur pour les identifier) malgré l'absence de détails. De même que pour les niveaux, qui sont comme je l'ai déjà dit plus haut, sans aucune identité particulière dans leur design. Une putain de ligne droite au sol, quelques plate-formes ici et la et c'est torché.

D'un point de vue strictement graphique, c'est aussi bien pauvre. Même si les niveaux ont leur petite identité visuelle, c'est quand même pas bien inspiré tout ça. Les arrières-plans sont soit inexistants (fond noir) soit moches. A vous de choisir le moins pire a votre convenance, c'en devient affolant...

Les musiques, c'est pareil. Il est rare d'avoir a écouter des pistes avec si peu d'ambition. Pas foncièrement mauvaises, pas non plus spécialement bonnes, aussitôt écoutées pendant le niveau, aussitôt oubliées. Un vrai cas d'école.

Banzaaaaî !!!! Tu vas faire connaissance avec ma lame !!

 

Je suis force jaune devant, marron derrière !!

Il en est de même pour la diversité des ennemis, qui est un vrai scandale. LE SEUL ennemi que vous allez avoir a combattre, vous allez le retrouver pendant tout l'jeu, il s'agit d'un espèce de clampin sappé en gris, soldat de l'armée de Vyrim, qui ne vous attaquera même pas puisqu'il ne fait que bêtement traverser l'écran sans même faire attention a votre position. Petite variante avec un soldat armé d'un blaster, qui va vous tirer dessus de façon périodique. Ajoutez a ça quelques minables tourelles et autres petits robots, et vous aurez fait le tour du malheureux bestiaire de Jetman sur NES.

A rajouter a celà une difficulté malheureusement inexistante. En effet, traverser les niveaux ne sera que formalité. L'absence de bestiaire n'y est pas pour rien, le fait est que l'on croise tout au long du jeu le même type d'ennemi en est même la principale cause. Un ennemi qui ne sert Ô combien à rien qui fait que courir de droite a gauche comme un âne qu'on retrouve partout, ça le fait mais carrément pas. Du coup, notre attention diminue et on se retrouve a perdre bêtement un point de vie parce que le prochain ennemi était un tireur et qu'on a oublié de sauter pour éviter son tir.

Toutes ces lacunes énumérées belles et bien présentesne viendront cependant pas gâcher une autre de ses qualités,

Dur dur est la vie des jeux trop faciles et bâclés, dur dur est la façon dont ces jeux trop faciles prennent d'un coup le joueur en traître en le faisant d'assoupir sur des niveaux honteusement plats, des ennemis complètement débiles et en lui envoyant d'un coup sans prévenir un tir de blaster, de la part d'un ennemi armé qui par-dessus le marché est de la même couleur que les ennemis qui courent partout... ou plutôt nulle part.

Et un mammouth de l'espace, un !! Courage, on y est presque !!

Ah oui, et tant qu'on est dans les coups de gueules, y a aussi un autre petit truc qui me donne assez envie de hurler. C'est un tout petit détail relativement sans importance, mais complètement représentatif de l'état d'esprit de Bandaï de se foutre royalement de certaines choses. Ce petit détail, c'est l'absence totale du soft du principal soutien de l'équipe des Jetmans : la Commandante Aya Odagiri !!

Même si elle sert a rien, c'était trop dur d'incruster un portrait d'elle dans l'écran de sélection des Jetmans et de lui faire dire une petite phrase du genre "Good luck, Jetman !!" avant de partir en mission, histoire de renforcer encore un peu plus les liens qui lient la série TV vis-à-vis de son adaptation vidéoludique ?? Bordel !!

 

Toi, tu as besoin de ton bio-PQ...

Et pourtant, pourtant... j'ai adoré ce jeu. Alors oui, y a pas mal de trucs qui clochent, et principalement, son aspect "jeu d'action du pauvre", la faute a Bandaï, qui comme on le sait, est réputé pour programmer a l'arrache des jeux a licence pour remplir les caisses. A la vue de la liste des jeux gâchés par les mêmes, il convient d'appeler ça le "syndrôme Bandaï", que tout ceux qui ont connus ces jeux a l'époque, ont ouvert la boîte du jeu de leur série préférée et voir leurs héros gâchés par un jeu n'ayant ni-queue ni-tête, peuvent comprendre.

Eh bien là, dans ce cas présent, j'estime juste de présenter ce jeu comme étant un "semi-syndrôme Bandaï". Ne serait-ce que dans son gameplay, c'est vraiment agréable a jouer, et les déplacements sont vachement légers.

Même dès l'allumage de la console, et à la condition (bien évidemment) d'être déjà un minimum connaisseur de la série TV, il est impossible de rester de marbre a l'écran titre, dont son thème musical, particulièrement réussit, reprend très fidèlement celui de la série dont il est tiré. Il suffit de faire une rapide comparaison sur Youtube pour se rendre compte du travail exceptionnel fournis sur cette musique de l'écran titre :

- Générique TV Choujin Sentai Jetman (au passage, je le trouve énorme !! (mais pas autant que celui de Bioman))

- Ecran titre Choujin Sentai Jetman NES

Voila, sans déconner, c'est pas de la reprise béton d'un générique TV peut-être ?? Rien que la, déjà ça me donne trop envie de continuer. Aussitôt arrivé sur l'écran de sélection du Jetman, aussitôt repartit sur le premier niveau, malheureusement... aussitôt fini aussi *gasp*... mais on rebondit aussi vite sur un autre Jetman, un autre niveau, on découvre de bien sympathiques combats contre des boss en incarnant Great Icarus, on accumule de l'énergie on envoi des rayons lasers, et lorqu'on a finit le jeu, on se rend compte qu'en fait, on s'est amusé.

Et malgré ses défauts, qui sont quand même conséquents, malgré ses faiblesses qui aurait sérieusement plomber de nombreux autres jeux, celui-là se permet de faire sous nos yeux une drôle de pirouette qui fait qu'on a pas lâcher la manette, et qu'on est aller jusqu'au bout de l'aventure, qui n'est d'ailleurs pas très longue non plus... ce jeu donne quad même envie de continuer, et ça, c'est pas tout les jeux du monde qui peuvent s'en targuer.

on évite les drônes bien gentiment... Arriverez-vous a sauver le monde ??

 

On s'en fout, c'est pour la télévision française...

Les jeux Bandaï, tout aussi pourris qu'ils puissent être, à des degrés plus ou moins flagrants, ont globalement tous bien marchés dans le commerce. Pourquoi ? Parce qu'ils nous permettaient de pouvoir faire vivre nos héros dans nos consoles,ni plus, ni moins. De ce constat, on se dit souvent que sortit de son contexte, si ce jeu, donc Jetman, ne se serait pas appelé comme ça, donc ne se reposant pas uniquement sur la belle gueule de sa licence, m'aurait-t-il autant plu, malgré tout ses défauts ? Car après tout, c'est souvent là où le bas blesse.

"Wesh trop fort, je joue Sangoku !! Ou Sailormoon !! Ou Seiya !!! Oh puting' trop bien !!", ouais, mais sortit de ça, y avait bien souvent plus rien à garder dans ces jeux. Ce n'est pas le cas de cette adaptation, où même si il s'était appelé complètement autrement, avec le même système de déplacement, des combats contre les boss relativement identiques avec un genre de Mécha et des ennemis un peu plus variés ? Et bien non seulement il m'aurait autant plu, mais je peux garantir qu'a ce moment-là, on aurait même tenu une belle perle dans le genre sur NES !!

Mais la, en l'état, et en toute neutralité, je ne peux décemment pas considérer ce jeu comme étant un grand jeu, même si il aura retenu mon attention pendant un temps. Ses décors moches, son absence de challenge et un certain manque d'identité font qu'après tout, c'est pas du Bandaï pour rien. Et c'est fort dommage.

Pour finir, j'aimerais faire un petit point sur son mode versus. Oui oui, c'est pas la peine de rire les deux du fond, j'ai bien parlé d'un mode versus. Très anecdotique, voire complètement inutile, il s'agit de n'incarner uniquement que Great Icarus, où l'on va avoir le choix de combattre n'importe quel boss du jeu en tête-à-tête. Refaire à volonté les combats contre les boss pour le meilleur... comme pour le pire.

choisissez votre vilain pétez-lui la gueule ou faites-vous humilier comme le plus gros des honteux que la Terre ai jamais porté !!!

 

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 Les Plus  Les Moins

+ le thème de l'écran titre !!

+ jouabilité légère et fluide

+ l'univers Jetman plutôt bien représenté (pour le connaisseur)

- absence totale de difficulté

- level design affligeant

- pauvreté du bestiaire

- aucune informations ni précisions sur le folklore Jetman

télécharger la rom

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Article rédigé par VinceGaiden le 08/10/2013