Golden Axe The revenge of Death Adder.

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Nom: Golden Axe, The revenge of Death Adder
Editeur / Développeur : SEGA -  Support : Systéme 32 -  Année : 1992

Avant de réaliser ce test, je me suis dit qu’il était temps de passer à autre chose, de cesser de vanter constamment les qualités de tel ou tel jeu. Normal me direz vous, je m’accapare souvent des bons jeux pour mes tests. J’ai donc voulu faire différent cette fois-ci. Mais ma souris a malheureusement ^^ ripé et cliqué sur Golden Axe The revenge of Death Adder. Et me voilà contraint, une fois de plus, de tester une petite perle made in SEGA.
Ce qui m’a tout d’abord impressioné dans ce jeu, c’est sa superbe et surprenante réalisation surtout pour un hit de 1992. Mais le Système 32 fait des merveilles et il montre le gouffre avec le vieillissant system 16 qui a pourtant vu naître des titres comme Altered Beast, Space Harrier ou Super Hang On. Mais bon, avouons-le, il n’y a pas que la technique qui prime dans ce jeu, c’est aussi le fait d’une formidable réalisation par une équipe de talent.
I will survive.
Death Adder (Vipère De la Mort), voilà un nom qui fait froid aux cheveux. Ce puissant guerrier et sa troupe ont kidnappé et réduit à l’esclavage des villages entiers. C’est plutôt embêtant car votre partie de pêche se retrouve annulée. Votre équipe devra donc affronter les pires difficultés pour réinstaurer la justice dans ce monde parfois si cruel.

Quatre, ça suffit !
Fuyez bande de barbares, les 4 fantastiques arrivent pour vous botter le fion à coup de glaive et de massue. Tel est le message imposé lors de la sélection des protagonistes, qui pour cet opus, sont au nombre de 4. Chose peut commune et sous réserve d’avoir 4 manettes, vous pourrez jouer tous ensemble pour un lattage tout en puissance.
- Stern est le barbare qui a inspiré notre Gouvernator dans Conan le barbant. Celui-ci ne se fait pas prier et frappe fort tout en restant agile.
- Trix un petit être à la fourche affûtée. Il est le plus rapide et enchaîne les combos plus vite que Bruce Lee, mais par conséquent, il est aussi le plus faible.
- Goah est le costaud de la team. C’est un ancien batteur des Yankees de l’époque. La dureté du monde l'a hélas contraint à passer en mode Hache et à échanger les balles contre des bras ou des têtes.
- Dora , c’est le croisement entre une femme et un … enfin vous voyez. Cette centauresse est très rapide et ses coups de pattes sont terribles.

A dada.
En plus d’être fort et intelligent, vous aurez d’une part, la possibilité de prendre les armes imposantes de vos ennemis et de vous en servir contre eux, mais surtout de chevaucher de splendidse sauterelles, grillons ou scorpions plus gros que les plus imposants boeufs du salon de l’agriculture. Ceux-ci frappent, crachent du feu ou électrisent sans compter vos adversaires. Une chose est sûre, Death Adder est bien mal parti pour garder son règne. J’oubliais, vous pouvez assembler votre monture aux diverses armes pour faire un très efficace cuirassé.

Pince mi et pince moi ont une arme ...

Fatal furies.
Pour vous aider dans votre tâche ardue, Merlin vous a concocté un petit mélange qui à défaut de vous donner de la force, invoque des pouvoirs divins. Ceux-ci sont bien entendu, en rapport avec votre protagoniste et sont plus ou moins efficaces. Plus votre perso est fort, plus votre furie est forte, mais elle utilisera d’avantage de fioles. A consommer sans modération.

Hey mec ! T'as pas du feu?

Des petits plus qui font la différence.
Cet opus de Golden Axe brille par de petites subtilités et animations de tout type. Les personnages, gentils comme méchants, sont constamment mis en situation, que ce soit dans le jeu même, ou dans les sympathiques transitions entre les niveaux, c’est très bien fichu et ça accroît le côté histoire du soft.
Vous aurez à certains moments la possibilité de choisir le chemin que vous voulez emprunter. Et ce n’est pas qu’une simple bifurcation mais tout un univers qui change. Pour exemple, vous prendrez soit la grotte sombre qui cache secrets et ennemis ou bien la forêt de champignon rouge, territoire des arbustes vivants. Cela dit, le choix n’est pas crucial car vous serrez contraint de revenir en arrière reprendre l’autre chemin. J’ai été un peu déçu sur ce principe, surtout que l’on suit le parcourt d’une carte. Cela aurai pourtant différencier les parcours à chaque nouvelle partie. Mais bon, c'est tout de même un plus.

Vivement Google Earth.

La récupération de fioles dynamise les "after fight" avec des chasses aux nains ou bien de petits délires comme se battre avec un steak afin de récupérer des tranches et ainsi rehausser votre santé. D’autre petits détails comme la possibilité de contrer les projectiles, l'apparition de morts (en cas d’attente) ou la possibilité de faire échapper les prisonniers, sont d’autant de petits détails qui cassent la routine que peut procurer la plupart des Beat them all. Un énorme travail a été fourni de ce côté. Du SEGA comme on l’aime.
Les ennemis vous attaqueront en nombre et de chaque côté, ce qui vous empêchera de taper tranquillement votre proie .

Kof! Kof! ... à tes souhaits!

Réalisation.
Techniquement, le jeu démontre des possibilités impressionnantes, surtout pour de la 2D, avec d’une parte un univers graphique médiévale de réelle qualité, et également une animation très fluide. Les décors bénéficient d’un travail de couleurs très agréable composés  de nombreux détails, donnant une prestance certaine à l’ensemble. Cela va du simple rendu de texture de la pierre, au travail de zoom sur des séquences parfois bluffantes donnant l’impression de 3D.
Les protagonistes, que ce soit les héros, ennemis, ou montures, jouissent  d’un travail de décompositions de mouvements très appréciable, surtout que la palette de déplacement se fait sur deux directions (en monté et descente) et que les possibilités d’actions (surtout des héros) sont importantes.
Les sprites sont également de grandes tailles pouvant parfois prendre la moitié, voir la totalité de l’écran. Ajoutez à cela des effets spéciaux impressionnants et une multitude de petits gris-gris, vous obtenez un jeu techniquement très au-dessus des réalisations de l’époque, même sur Neogeo.
Côté mélodies et bruitages, c’est plus classique mais tout de même dans l’ambiance du soft. A noter que certaines musiques se répètent hélas bien trop souvent.

Paddle en main.
Vos personnages répondent parfaitement aux sollicitations de vos doigts affûtés et les coups sortent tout seul. Ceux-ci sont d’ailleurs assez nombreux pour l’utilisation d’un seul bouton car ils se combinent avec une direction.
Petite astuce : sautez, une fois en l’air, frappez + direction, votre perso fera un super Mawashi plongeant, très efficace dans les situations encombrantes.

En somme.
Je n’ai pas eu l’occasion de jouer à quatre à ce soft mais rien qu’à deux, nous nous somme bien amusés. Sega nous a pondu un Beat them all de grande classe et différent de ce qui se fait habituellement. La mise en situation est un avantage et casse le côté routinier de ce type de jeu. Je ne peux que vous le conseiller pour vos soirées entre amis.
 
 

 

Article rédigé par Zapier le 23/08/2011
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