The Castlevania Adventure

(1/1)

Nom: The Castlevania adventure
Editeur: Konami
Console: Game Boy
Année: 1991
Genre: Plate-forme/action

Après 2 opus sur Nes, un sur MSX et un en arcade, Konami décida en 1989 de transposer l'univers de l'une de ses franchises phares sur la monochrome de Nintendo. Malheureusement, le résultat ne fut pas au rendez-vous. Et pour cause!

Un Castlevania, ça?!

Autant le dire de suite, ce jeu n'a de Castlevania que le nom et quelques petits éléments. Vous incarnez Christopher Belmont, du clan du même nom, chasseur de vampire de son état, armé de son fouet. Le problème, c'est que les armes secondaires qui facilitent grandement la tâche dans les autres jeux brillent ici par leur absence : à la trappe les dagues, haches et autres eaux bénites ! A la place, en upgradant son fouet avec les bonus adéquats, on peut tirer des boules de feu ! Ce n'est déjà pas formidable, mais en plus, chaque fois qu'on se fait toucher, le fouet perd un niveau de puissance. Et on se fait toucher TRES fréquemment. Résultat, on se bat constamment avec le petit fouet de base ni très long, ni très puissant... La galère!

 Une des seules images qui nous rappellent qu'on est dans un castlevania...  Cette espèce de crapaud est un boss...
Sans commentaire...

Ne vous attendez pas non plus au bestiaire habituel de la série: une demie-douzaine de bestioles plus les boss, aucun tiré de l'univers de Castlevania. Comme les escaliers ont été remplacés par des cordes et que les coeurs servent à redonner de l'énergie, vous comprendrez aisément pourquoi on se demande constamment si on a bien affaire à un Castlevania.

 Parmi les bonnes idées, cette séquence avec ces yeux explosifs qui trouent le pont...  ... et celle-ci où un mur hérissé de pointes vous poursuit dans tous les sens. Mais leur difficulté vous découragera.

Rien ne sert de courir...

Que le jeu s'éloigne de l'univers auquel il se réfère, passe encore, mais au moins que ce soit jouable ! Eh bien là, c'est la catastrophe ! Le héros se déplace si lentement qu'on a l'impression de diriger un 38 tonnes. Les phases de plate-forme en deviennent  alors cauchemardesques ! Si on ajoute à cela un temps de réponse proche de la demie-seconde, toutes les actions sans exception tiennent de la gageure.

 
 Pour vous dire à quel point la jouabilité est désastreuse, cette petite séquence de plate-forme est infernale...  Et je ne vous parle même pas de celles-ci.

...il faut mourir à point!

Le jeu est en plus très court : 4 niveaux.... mais qui aurait envie de se les coltiner, dans un tel marasme ? Pour enfoncer le clou, les graphismes sont laids, sans personnalité et affreusement vides! Il n'y a que la partie sonore qui surnage un peu dans cette immondice ambiante, encore que les musiques ne soit pas les plus belles entendues sur cette machine... Non, vraiment rien ne va sauver ce jeu de sa place qui l'attend dans le panthéon des daubes vidéoludiques. Le canard boiteux d'une prestigieuse famille !

 En exclusivité, le combat final...  ... et la fin du jeu, que vous
n'aurez jamais envie de voir.

                                                                                                                      Note : 04/20




 

Article rédigé par DrBlackjack le 09/02/2006